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La multiplication des lettres du monde de la culture à Roselyne Bachelot

La multiplication des lettres du monde de la culture à Roselyne Bachelot

20 November 2020 | PAR Mahaut Adam

Depuis le premier confinement, le monde artistique déplore le dépérissement de la culture. Les librairies, les théâtres, les musées, les cinémas, les salles de concerts, tous sont mis sur la sellette. En réaction à cet affaiblissement du monde de la culture, que le deuxième confinement a finit d’achever, les lettres ouvertes à Roselyne Bachelot se multiplient.

Il faut rappeler que de multiples tribunes ont été signées par plusieurs centaines d’artistes à l’intention de la ministre de la Culture dans le but de demander une aide budgétaire supplémentaire. C’est le cas par exemple de la FEVIS (fédération des ensembles vocaux et instrumentaux spécialisés) ou même de producteurs privés, par exemple.

Fin octobre, de nombreux députés avaient signés des tribunes pour la réouverture des librairies. Même Laurent Garnier, le célèbre DJ français, avait envoyé une lettre ouverte à la ministre, où il déplore le manque de considération du ministère de la Culture envers le secteur de la nuit, totalement à l’arrêt dès le début de l’épidémie. Quelques jours plus tard, Vincent Carry, le directeur d’Arty Farty (Les Nuits sonores, Europan lab) publie lui aussi une tribune dans Libération.

Bientôt fin novembre, la situation ne s’est toujours pas améliorée et le monde de l’art se rebelle plus que jamais. C’est le cas de Benoît Lavigne, directeur des Théâtres de l’œuvre et du Lucernaire. Il écrit une lettre ouverte à Emmanuel Macron, Jean Castex et Roselyne Bachelot dans laquelle il écrit “La culture se meurt. Elle est à l’agonie.”. Pour lui, la culture est indispensable à la santé, au même titre que les grandes surfaces. “Plus que jamais la culture est essentielle”, martèle-t-il. “Et plus que jamais elle doit revivre !”.

La CGT dénonce elle aussi “l’irresponsabilité absolue dont fait preuve la ministre de la Culture” en matière de risque sanitaire au ministère de la culture. Elle exige que Roselyne Bachelot “protège sans faille tous les personnels dont elle a la responsabilité dans son département ministériel”.

Ce vendredi, Roselyne Bachelot répond à ces appels de détresse en déclarant qu’elle a demandé que des clarifications soient apportées à la rédaction du texte afin d’assurer la protection du droit d’informer. En d’autres mots, l’article 24 sera précisé, pour clarifier le fait qu’il ne porte pas atteinte au droit d’information.

 

 

Visuel : © wikipédia

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