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L’amour du bonheur ou le bonheur de l’Amour ?

L’amour du bonheur ou le bonheur de l’Amour ?

15 February 2014 | PAR Pulcherry Von Ober

Le bonheur : voilà un mot qui a envahi les médias, qui prolifère dans les titres des ouvrages, qui s’invite dans les publicités  à tel point que c’est devenu une obligation de consommer (se consumer ?) du bonheur au risque même de parler de tyrannie.

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happinezSociologues, psychologues, anthropologues, philosophes, neurobiologistes, tous nous invitent à passer au travers de leurs filtres, de leurs scalpels, voire même  à l’IRM cet état et,  tentent d’apporter leurs réponses pour croquer du  bonheur dans sa vie. Le bonheur vendu, marketé et depuis quelques jours maintenant, le bonheur en magazine (pour l’emmagasiner ?)  avec Happinez, qui se définit comme le premier mindstyle magazine.

Happinez : alors, le magazine du bonheur l’apporte-t-il ?

Pourquoi Happinez s’invite en France

D’abord, selon  une enquête de la TNS Sofres Happinez, il convient de prendre en compte les résultats suivants.

A la source du bonheur, on trouve  la solidarité, la fraternité,  la convivialité. L’individu se recentre sur son cercle proche pour retrouver optimisme individuel et confiance en soi. Ensuite,  se classe le fait de se cultiver, de cuisiner, puis viennent la « mise au vert » et les activités manuelles pour valoriser sa créativité. Les Français partent d’ailleurs en quête de nombreuses sources d’inspiration : conseils santé, nutrition, du mieux vivre, de courants de pensée…des pratiques individuelles reflétant une envie intérieure riche en stratégies de réalisation de soi.

Partant de ces constats, le magazine a souhaité se positionner comme un coach personnel pour conduire à la voie du bonheur.

Le contenu ?

Des rencontres éclectiques avec des « jardiniers » du bonheur : ainsi au détour des pages, on croise une guide spirituelle, un psychologue du travail, un célèbre cuisinier, un acteur connu avec un point commun : tous lèvent un voile sur leur définition du bonheur.
Des conseils s’égrènent au fil des pages, comme par exemple un « rendez-vous » avec un spécialiste du time management qui détaille la manière de se réapproprier son temps.
Ou encore, des événements relatifs au bien-être sont annoncés, des anecdotes sont énoncées et à ce titre on pourrait même écrire que le câlin du chat risquerait bien de devenir le remède au bien-être et donc si le bien être fait partie de la définition du bonheur, à nous aider à obtenir ce bonheur,

Des shoppings authentiques, durables sont recommandés, des tribunes sont glissées…

Bref, ce premier numéro axé sur une vision orientale du bonheur qui flirte avec le cliché offre une escapade de légèreté, de bonne humeur.   Et à son crédit, il nous permet de nous offrir une  rencontre avec nous-mêmes puisque, déjà, il nous faut prendre le temps de le lire. Alors, le bonheur le rencontre-t-on au détour d’une page ?

Que répondre ? Pour cela, libre à chaque lectrice ou lecteur de le confirmer mais restons lucide, le bonheur ne peut être apporté par un magazine tout comme il ne peut être délivré par une pilule d’un laboratoire pharmaceutique.

Et si Valentin le cachait dans sa flèche ?

Oui, et si le bonheur était dans l’Amour universel,  ou encore, s’il était suspendu à la flèche de notre Valentin ? « Le bonheur ? C’est simple comme l’Amour  » clamerait-il. Adieu aux yeux qui observent au travers des jalousies de l’envie, au revoir à l’ivresse du pouvoir,  à jamais à la haine qui déverse  son venin, mort à la domination.

Le voilà, à portée de notre cœur, lumineux, resplendissant en source enchanteresse diffusant son euphorie, infiniment. Le temps de l’allégresse nous réveille, nous saisit. Notre corps s’abandonne à ces petites flammes de joie qui le ragaillardissent, notre corps s’ébroue, notre Etre s’éveille. Amour : nourriture miraculeuse…
Et toi Valentin, face à moi, flamboyant, tu me regardes, éblouissant, tu m’interpelles. Ton souffle entame le prélude à la joie. Chut ! Fermez les yeux.

Oh, ce facétieux Valentin a laissé des plumes…

Tiens, saisissons-nous en. Ecrivons, marquons de son empreinte notre futur à venir, caressons de sa douceur et légèreté notre Vie et délectons nous de ces instants précieux, rares parce qu’uniques.

Pour celles et ceux dont l’envie de consommer du bonheur est la plus forte :

On lit Happinez, en écoutant quelques notes de  Happy de Pharrell Williams, en même temps que l’on caresse un chat, en humant une fragrance phénoménale avec des notes de cœur phéromonales, tout en ayant un accroche-cœur en  porte-bonheur !

Happinez :  bimestriel, au prix de 4,95 euros.

Gustave dort d’Albert Lemant
Berlinale 2014, le Palmarès : Non, nous n’avons pas vu l’Ours
Pulcherry Von Ober
Un regard posé sur l'esthétique car la beauté donne le ton de l'harmonie. Des papilles constamment en éveil ! http://www.sensetpeau.com/blog/ https://www.instagram.com/leschicsgourmandises/ @leschicsgourmandises

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