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Création d’un prix Charlie de la liberté d’expression au Festival d’Angoulême

Création d’un prix Charlie de la liberté d’expression au Festival d’Angoulême

13 January 2015 | PAR Audrey Altimare

Le monde de la bande dessinée rend elle aussi hommage au dessin de presse. Suite à l’attaque de la rédaction de Charlie Hebdo, le Festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême a créé le prix Charlie de la Liberté d’expression. 

Lors de la 42e édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême (FIBD), qui se tiendra du 29 janvier au 1er février, sera décerné le prix Charlie de la liberté d’expression. Devant s’installer dans la durée, le prix récompensera un dessinateur de presse ou de bande dessinée ne pouvant exercer librement son métier dans son pays d’origine.

Les organisateurs du Festival s’étaient réunis à Paris le 8 janvier, un jour après le drame traversé par la rédaction de Charlie Hebdo, et sont tombés d’accord sur l’attribution de ce nouveau prix. Le délégué général de la FIBD a déclaré dans les lignes du Monde, “ce prix cessera d’être remis le jour où tous les dessinateurs du monde pourront s’exprimer librement, c’est dire qu’il y a de l’avenir”.

D’autres initiatives avaient été suggérées aux programmateurs du Festival, comme celle d’attribuer le Grand Prix à Charlie Hebdo. Mais devant la réaction des journalistes de l’hebdomadaire, qui demandent de ne pas se laisser gagner par l’émotion, les responsables du Festival ont déclaré dans les lignes du Figaro, “même si attribuer le Grand Prix du Festival d’Angoulême à Charlie Hebdo a été un premier réflexe, il est apparu que cette idée n’était pas forcément la meilleure”.

Depuis, un appel à dessiner a été lancé par le FIBD via une page Facebook que regroupe déjà près de 300 dessins publiés par des personnes de 15 nationalités différentes. Le Festival déclarait dans un communiqué de presse sa décision “d’inscrire la disparition des auteurs de Charlie Hebdo et de ceux qui se trouvaient à leurs côtés dans une action qui puisse avoir une résonance dans l’avenir”.

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Audrey Altimare

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