Agenda cinéma du mercredi 22 février
Comme chaque mercredi, Toute la culture vous a concocté une sélection des nouveaux films à l’affiche cette semaine !
The Fabelmans de Steven Spielberg
Steven Spielberg signe un chef-d’œuvre où il remonte le temps pour nous livrer un récit personnel et tendre de son enfance, retraçant son éveil artistique qu’il doit à ses parents. Le film débute en 1952, avec une projection de Sous le plus grand chapiteau du monde, de Cecil B. DeMille. Un couple emmène son fils voir son tout premier film, à la suite duquel ce dernier passera son temps à filmer sa famille, devenant le documentariste de l’intimité de la famille Fabelman. Reprenant les codes du récit initiatique, le réalisateur opte pour un biopic d’une grande sensibilité, dans un registre tragi-comique, dépeignant le portrait profondément intime d’une enfance américaine au XX? siècle.
Petites de Julie Lerat-Gersant
Pour son premier film, Julie Lerat-Gersant décrit avec justesse et un réalisme l’univers des centres maternels et les tourments qui rythment la vie de ces jeunes mères. La réalisatrice met à l’écran le parcours d’une adolescente enceinte qui ne veut pas garder l’enfant, ainsi que les rapports houleux qu’elle entretient avec sa mère. Du fait de cette situation familiale, une juge décide de placer la jeune fille dans un centre maternel, où elle nouera des liens avec d’autres jeunes mères, en défiant l’autorité de Nadine, une éducatrice aussi passionnée que désillusionnée.
Chevalier noir d’Emad Aleebrahim Dehkordi
À contre-courant de la censure cinématographique qui sévit en Iran, Emad Aleebrahim Dehkordi nous faire découvrir la réalité des beaux quartiers de Téhéran, dans lesquels il inscrit une fable tendue et décadente. Après la mort de leur mère, Iman et son jeune frère Payar sed lancent dans un trafic juteux : fournir à la jeunesse dorée de la capitale toutes les substances nécessaires à leur illusion de liberté. Grand prix du festival Premiers plans d’Angers, ce film montre une génération bridée par le régime islamique, qui cherche à s’échapper de cette vie par tous les moyens.
Last Dance de Coline Abert
Dans ce documentaire, Coline Abert nous entraîne dans l’univers Drag de La Nouvelle-Orléans, à la rencontre de Lady Vinsantos, qui y a fondé sa propre école. Figure emblématique de cet art, conçu comme un acte politique, Vince est las de ce personnage qui a pris le contrôle de sa vie. Pour clôturer ces trente ans de carrière, il entreprend de faire ses adieux à son double, Lady Vinsantos, dans un ultime show à Paris. Au travers de cette peinture de la scène queer, Last Dance propose une réflexion sur la créature et son créateur, la création d’une identité, entre la différence et la norme.
Visuel © Affiche du documentaire Last Dance, réalisé par Coline Abert
