Politique culturelle
Alain Didier-Weill : “cela fait partie du devoir de ceux qui connaissent l’universalisme de rappeler son existence”

Alain Didier-Weill : “cela fait partie du devoir de ceux qui connaissent l’universalisme de rappeler son existence”

29 November 2012 | PAR Amelie Blaustein Niddam
En balade dans le Marais ce Week-end ? Venez faire une pause à la mairie du 3eme. La loge Sigmund Freud du B’nai B’rith – organisation juive de bienfaisance née à New York en 1843 – en partenariat avec Toutelaculture.com, et à l’initiative du psychanalyste et auteur de théâtre Alain Didier-Weill, vous invitent au colloque intitulé Universels ? Pourquoi venir ? Alain Didier-Weill vous répond.


Pourquoi faut- il aller au colloque Universels ?

Aujourd’hui, dans l’inquiétant climat du retour des particularismes et du racisme, cela fait partie du devoir de ceux qui connaissent l’universalisme de rappeler son existence. Universels ? propose de une réflexion sur l’universalisme, qui nous ramène aux moments où, sur les deux rives de la méditerranée, sont nés les deux grandes visions de l’universel.


La culture mène-t-elle toujours à l’universel ?

A cette question on est obligé de répondre “non” : chaque système culturel est amené à penser l’universel , mais chaque fois avec une exception. Pour les grecs l’exception s’appelle les barbares, pour les chrétiens l’exception a été à certaines époques les indiens considérés comme n’ayant pas d’âme, pour les hindous, l’exception s’appelle les intouchables… Dans le domaine de l’art, certaines manifestations comme l’expressionnisme et le romantisme s’opposent à la notion d’universalisme.

A qui s’adresse ce colloque ?

Universels ?  est un colloque qui est le résultat d’un travail collectif . Il s’adresse à tout chercheur et également aux étudiants car il peut avoir une portée pédagogique. D’une façon générale, il s’adresse aux militants de la lutte contre le racisme et l’obscurantisme, et à tous ceux qui se soucient de l’accueil que notre monde réserve à l’autre.

Universels ? est un colloque promu par le B’nai B’rith : pourquoi ?
Le B’nai B’rith cherche à tenir un lien, un lien conflictuel et productif, qui articule un universel de nature laïque et un universel de nature mystique. Ce lien entre deux visions de l’universel est un lieu de conflit, mais le conflit est un lieu fécond, productif de compréhension. Le rapport conflictuel qu’il y a entre ces deux visions de l’universel peut être l’occasion de donner à penser de façon dialectique.

Visuel : (c) DR Axelle du Rouret Didier-Weill

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Amelie Blaustein Niddam
C'est après avoir étudié le management interculturel à Sciences-Po Aix-en-Provence, et obtenu le titre de Docteur en Histoire, qu'Amélie s'est engagée au service du spectacle vivant contemporain d'abord comme chargée de diffusion puis aujourd'hui comme journaliste ( carte de presse 116715) et rédactrice en chef adjointe auprès de Toute La Culture. Son terrain de jeu est centré sur le théâtre, la danse et la performance. [email protected]

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