Live report du 22/07/2011 avec Pollux from Rio

Mercredi 20 juillet dernier, la Flèche d’or organisait une soirée pour découvrir de nouveaux talents principalement dans l’electro/rock avec Hyphen Hyphen, Holy Shit et Pollux from Rio.

Hyphen Hyphen ouvre cette soirée avec énergie. En effet, le groupe paré de chemises scintillantes nous vend du rêve avec ses compos electro/rock aux frontières du disco/punk. Cette formation composée de quatre Niçois entre sur scène tranquillement mais dès que les premières notes de leurs créations résonnent, ils se mettent tous les quatre en état de transe. Avec leurs visages peinturlurés comme des indiens, ils gueulent, bougent, explosent d’énergie sur scène avec des titres envoutants et excellents tels que « Baby Baby Sweet Sweet », « Grace » ou encore « Epiphany ». Saluons tout de même et mettons en avant la chanteuse Santa et le guitariste Puss pour leur présence scénique exceptionnelle !

Pour la suite, les états-uniens d’Holy Shit prennent le relais et malheureusement l’ambiance qui avait été bien chauffée par Hyphen Hyphen retombe comme un soufflet raté. Le style mélancolique du rock mélangé à de la country le tout distillé bien sûr à l’américaine ne parvient pas à capter totalement l’attention des spectateurs. Le chanteur posé sur une chaise, les yeux cachés derrière ses Wayfarer n’arrive  pas de sa voix voilée à convaincre les spectateurs. Pourtant les titres « Maiden Impression » et «You made my dreams come true » sont de vrais joyaux musicaux…

Arrivent les tant attendus de Pollux from Rio sur scène aux alentours de 23h. La formation placée, les musiciens habillés de manière décontractée  attaquent le show avec leur bijou d’électro/pop rock « Hold my hand and Dance ». La magie opère, au départ les spectateurs  commencent simplement par bouger la jambe au rythme de la chanson, puis ils se dandinent gentiment et finis sent par se laisser aller à danser au sein de l’espace qu’offre la Flèche d’or. Leur dernier titre « A la nage »  – chanté en français contrairement à la plupart de leurs mélodies  – passe est également apprécié. Au rythme de « O », la foule écoute avec attention les vocalises sorties d’une autre dimension qu’offre Pollux from Rio. Par ailleurs, contrairement aux groupes précédents, les transitions sont toujours assurées par un des artistes comblant les blancs qui parfois font redescendre la température. Avec « Monochromatic », quasiment tout le monde se lâche et danse. Au final, l’assemblée est ravie de sortir sous la fine pluie rafraichissante après ce bain de chaleur orchestré par les talentueux Pollux from Rio.