Musique
Sziget, focus #1 : La Roux, Deftones, Kasabian, White Lies

Sziget, focus #1 : La Roux, Deftones, Kasabian, White Lies

12 May 2011 | PAR Mikaël Faujour

Du 10 au 15 août, se tiendra à Budapest la 19ème édition du Sziget Festival. Au programme : une affiche d’une très grande diversité, qui va de la Britpop de Pulp, récemment reformé, jusqu’au punk metal de Motörhead, en passant par l’electro des Chemical Brothers, la soul d’Amy Winehouse, le néopsychédélisme de Kasabian et divers artistes « world » parmi lesquels Cheikh Lo ou Goran Bregovic. Nous couvrirons ce festival et vous proposons aujourd’hui le premier d’une série de focus sur les groupes à l’affiche.

La Roux

Emmené par la chanteuse Eleanor Kate Jackson, La Roux n’est pas le nom de scène de celle-ci, mais celui du duo qu’elle forme avec Ben Langmaid. Avec un premier album éponyme paru en 2009, le groupe britannique avait fourni aux danseurs du monde deux tubes colossaux, les parfaits « In for the Kill » et « Bulletproof », ou encore « Quicksand », qui rappelaient la grande époque de la synthpop britannique (Ultravox, Yazoo, Orchestral Manoeuvres in the Dark…) et rattrapaient un album inégal mais prometteur. En janvier, Elly Jackson annonçait que La Roux composait son nouvel album avec un groupe de rock indépendant bien établi… Aucune date de parution du second album n’est connue à ce jour et il y a fort à parier que La Roux dévoilera ses nouvelles compositions lors du festival… Que nous réserve le duo ? L’on peut s’attendre au meilleur.

Deftones

Les années passant, la bande à Chino Moreno n’a de cesse de consolider une respectabilité quasi unanime de la part des critiques et du public. Avec son metal élégant, tantôt d’une sensualité éthérée, tantôt rêveur, tantôt féroce, rageur, tourmenté, Deftones a offert au metal mainstream quelques grands albums de ces quinze dernières années. Un temps rattaché au mercantile fourre-tout « neo-metal », le quintette californien a depuis longtemps affirmé son indépendance de vue et son intelligence en se lançant dans des expérimentations qui ont souvent payé. Intégrant des éléments électroniques réminiscents du trip-hop ou de la new wave, Deftones se joue des orthodoxies et chapelles du metal, délivrant une musique puissante mais non brutale, expérimentale mais non abstruse, nuancée enfin et, en somme, tout simplement belle – épithète rare dans l’univers metal. Affligé par l’absence de leur bassiste Chi Cheng en raison d’un grave accident fin 2009 qui l’a laissé depuis lors dans le coma, le combo a depuis lors sorti un excellent Diamond Eyes, considéré par certains comme leur meilleur album. La réputation de groupe de scène n’est plus à faire, ce qu’avait confirmé le lumineux passage du groupe au Hellfest 2010.

Kasabian

Fin 2007, Noel Gallagher rejoignait sur scène les gars de Leicester, chouchous du NME : presque un symbole en façon de passation de témoin de la part de celui qui fut l’âme d’Oasis (séparé avec fracas, on s’en souvient encore, à l’été 2009 lors de Rock en Seine). C’est qu’il n’a pas fallu si longtemps au groupe pour s’imposer comme une sensation pop/rock d’envergure internationale, avec des performances scéniques qui lui ont valu quelques récompenses, tout comme ses albums inventifs et chargés en chansons hymniques (« Shoot the Runner », « Underdog », « Fire »…). Dernier album en date, paru en 2009, West Ryder Pauper Lunatic Asylum est à ce jour le meilleur du groupe, pur bijou d’une pop néopsychédélique à la production d’orfèvre, riche, profuse, exaltée. Brassant rock hymnique, sonorités électroniques, artifices psychédéliques (chœurs réverbérés, sonorités orientalisantes, orgue…) et balades lysergiques, Kasabian est une des meilleurs formations de la scène britannique depuis quelques années. Le quatrième album est annoncé pour octobre. Le Sziget sera l’occasion de découvrir les nouveaux morceaux, qui auront fort à faire tant la barre a été haut placée.

White Lies

Malgré le soutien de la Trinité de la presse rock britannique (NME, Mojo et Q), le premier album de White Lies, To Lose My Life (2009) dévoilait un groupe qui, au fond, ne proposait rien de très neuf. Ce qui n’enlève rien à la qualité de compositions accrocheuses, surfant sur la tendance revivaliste d’un post-punk anthracite antécédemment explorée par Interpol ou Editors, consistant à revisiter Joy Division ou Echo & the Bunnymen. À quoi s’agrègent ici des réminiscences du premier New Order, voire – plus discrètes – de Franz Ferdinand, The Cure ou The Smiths (le chant déclamatoire a par instants des accents à la Morrissey). Alors que le groupe a sorti au début de l’année son deuxième album, Ritual, ce sera l’occasion de voir s’il confirme son potentiel et affirme une personnalité bien propre, ou si cet enthousiasme n’aura été, comme souvent, qu’un feu de paille.

La programmation complète ici.

Infos pratiques

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Mikaël Faujour

2 thoughts on “Sziget, focus #1 : La Roux, Deftones, Kasabian, White Lies”

Commentaire(s)

  • POUR INFO

    bonjour, entreprise BERCHE GESSY

    français de souche, né à paris, terrien, hébergé chez anne schatzman, (avala le contenu d’une boite de médicament, dépression nerveuse, séjour en HP, 5 ans en arrêt maladie, elle a des gestes scories, des séquelles, et subit la pression de copropriétaires du fait de ma posture anti-véhicule-automobile dans l’immeuble, faillit être écrasée par le 4 roues de l’une d’eux, notre fille a frôler la percussion par moto)

    daniel rené villermet retraité métallo, sans les moyens d’acheter une maison de campagne …
    40 rue de belleville paris 75020
    0179256125

    depuis plus de 15 ans je bataille pour une cour piétonne, libre du dicta du pétrole

    _15-10-12 / environ 10:00, grosse blanche camionnette diesel de grande largeur
    AJ-403-AV _ 15250
    menuiserie “Gessy” 1 CHEMIN DES EGLANTINES, 15250 REILHAC
    tél : 0171491383
    rentre dans l’immeuble, l’extérieur des 4 roues frottent au bord des trottoirs du porche -a-
    le picard/selloum attendent que ces ouvriers finissent la manoeuvre de rentrer dans l’immeuble pour sortir, muets, de même que la technicienne de surface, les 3 ouvriers et la nouvelle copropriétaire entassent sans autorisation avec leurs mains du bout de leurs bras et poignets, nos plantes au bord du trottoir du bât -e-
    -photographies de la scène
    -selon le plus jeune des ouvriers ils ont fait 8h de route, j’imagine qu’ils ont du matériel à décharger, je pense surtout que les ouvriers ne veulent pas se garer à l’extérieur, ça prend du temps, parc-mètre payant, mieux vaut faire du boucant au 40 rue de belleville, salir murs et poumons, le chauffeur sous le porche -a- peut à peine ouvrir la portière pour sortir et rentrer de la cabine, se frotte pressé sur le long mur de pierre apparentes refait récemment
    -tout l’immeuble est par le Règlement de Copropriété interdit aux véhicules automobiles
    -la nouvelle copropriétaire qui emménage, ou fait des travaux, ou les deux, dit que nos plantes n’ont pas à être à cet endroit, elle prétend avoir l’autorisation de la gardienne de rentrer la camionnette, elle n’a pas l’autorisation écrite du conseil syndical, ni du syndic, ni de ceux qui préfèrent l’immeuble aux parfums de fleurs et de plantes et sans boucan, à celui des gaz d’échappements de diésel et autres qui sent mauvais, se collent à la peinture des murs, les assombrit, frais ravalement pour toute la copropriété (mais surtout plus cher pour les plus pauvres), pas seulement pour la nouvelle copropriétaire et son artisan “Gessy”

    au revoir

    daniel rené villermet
    D : diderot, R : rousseau, V : voltaire, très drôle !

    October 15, 2012 at 13 h 57 min

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