Musique

Du synthé et des larmes à Jazz sous les Pommiers

15 May 2010 | PAR Amelie Blaustein Niddam

Pour la Boite à sorties, ce fut le premier jour sous le soleil (si si) et les pommiers (en fleurs).  Au programme, un tunnel de 4 heures de deux concerts magistraux, le show de l’anglais John Mc Laughlin  et le duo intimiste Paolo Fresu/Uri Caine.

19h45- Salle Marcel Hélie, 1400 places

Le roi du Jazz Fusion n’a pas failli à sa réputation, accompagné de The 4th Dimension, où pour le grand bonheur de tous on a pu entendre le virtuose bassiste de Michel Jonasz,  Etienne M’Bappé, qui gratte la basse avec des gants de soie. Au clavier transformé en synthé à l’aide d’un ordinateur, Gary Husband a offert un son eighties  au concert.

Public debout,  ondulant au rythme des deux batteries, de la basse et surtout, au son électrique du  monument de la guitare John  Mc Laughlin. Le grand monsieur à la crinière grise a 68 ans aujourd’hui et des accents rock à la Stones qui  flottent  sur ses morceaux.

D’un chef d’œuvre à un autre

22h00- Théâtre Municipal,  600 places.

Autre ambiance dans cette très belle salle à l’acoustique parfaite. On quitte l’esprit “gros concert” pour entrer dans l’intimité d’un duo, à la trompette et au bugle l’italien Paolo Fresu, assis comme un enfant, le pied coincé dans son autre jambe, de travers sur une chaise. Face à lui, l’immense pianiste américain Uri Caine. Pendant une heure trente passée en dix secondes, les deux artistes ont revisité des classiques, Gershwin, Rollins, mais aussi de la musique baroque du XVIIe siècle. A eux deux ils ont fait pleurer leurs instruments et le public avec.

Un concert sous le signe de l’émotion et de la grâce absolue.

La nuit est tombée sur Coutances, les 60.000 festivaliers continuent d’aller écouter la future élite du jazz qui joue dans “Les Caves”, mais avant tout, il est l’heure de boire un thé à la menthe au bar à thé du village…

Crédit Photo John Mc Laughlin- (c) Philippe JANOT

Crédit Photo Paolo Fresu- (c) Bertallot

Jazz sous les pommiers, Coutances, le 14 mai 2010.

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Amelie Blaustein Niddam
C'est après avoir étudié le management interculturel à Sciences-Po Aix-en-Provence, et obtenu le titre de Docteur en Histoire, qu'Amélie s'est engagée au service du spectacle vivant contemporain d'abord comme chargée de diffusion puis aujourd'hui comme journaliste ( carte de presse 116715) et rédactrice en chef adjointe auprès de Toute La Culture. Son terrain de jeu est centré sur le théâtre, la danse et la performance. [email protected]

3 thoughts on “Du synthé et des larmes à Jazz sous les Pommiers”

Commentaire(s)

  • Collet Gérard

    Completement d’accord avec vous Amelie, et bien vu pour Paulo Fresu

    Gégé

    May 18, 2010 at 19 h 48 min

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