Cinema

Terminator Renaissance : un divertissement très dispensable

04 June 2009 | PAR Gilles Herail

Le 4ème épisode de Terminator était le projet de science-fiction le plus attendu de ce début d’été. Malgré un casting impeccable (Bale et Worthington en tête), le cœur n’y est pas vraiment. Entre divertissement calibré et drame apocalyptique, le film n’a pas su choisir. Dommage.

photo-2L’action de se déroule en 2018, au moment où la résistance s’apprête à lancer une attaque massive contre Skynet. John Connor est le leader charismatique des survivants humains et de la guerre contre les machines. C’est cependant un autre personnage qui est au centre de l’histoire : Marcus Wright, un être mi-homme mi-machine, qui va faire douter Connor et l’amener à infiltrer le centre névralgique des machines.

La base du scénario avait assez d’idées pour ouvrir de nouvelles portes, sans laisser de côté les clins d’œil obligatoires à la franchise. Mais le film ne fait qu’effleurer les thèmes et les questionnements que l’histoire pouvait soulever et ne parvient jamais à passionner. Les répliques, trop sentencieuses, tombent souvent à l’eau. Le résultat n’est donc à prendre que pour ce qu’il est vraiment : un honnête divertissement, ni plus ni moins, sauvé par une atmosphère sombre, froide, et des acteurs convaincus.

19066427_w434_h_q8011McG, le réalisateur, reprend la série sans rivaliser avec le maître Cameron. Les scènes d’action sont très (trop) nombreuses et arrivent parfois à nous scotcher, mais l’absence d’enjeux dramatiques nous fait vite décrocher. Terminator n’est pas Transformers, et l’on est en droit d’en attendre plus qu’un simple déluge d’effets visuels et d’explosions en tout genre. McG est d’ailleurs sur ce point largement battu : tout en restant efficace, sa caméra n’invente rien et ne fait qu’appliquer de façon très consciencieuse les recettes traditionnelles du film d’action.

Terminator 4 n’est pas un mauvais film, mais une immense déception. Quelques robots métalliques ne suffisent plus à contenter des spectateurs rodés aux effets spéciaux de plus en plus spectaculaires. John Connor nous annonce à la fin sans une certaine ironie: « I’ll be back» : le public y réfléchira à deux fois avant de retourner au cinéma pour le prochain épisode.

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Gilles Hérail

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