L’IPhone 3Gs débarque en France le 19 juin

Sorti il y a à peine un an en France, Apple remet ça avec une nouvelle version plus puissante et plus aboutie nommée 3G S, pour speed qui promet de l’agitation chez SFR, Bouygues et Orange dans les jours à venir. Entendons-nous bien, il ne s’agit pas d’une révolution technologique mais plutôt d’un lifting confirmant la stratégie d’Apple : proposer des nouveautés régulièrement afin d’alimenter le besoin névralgique des millions de fans de la marque à la pomme.
Rectifiant le tir sur les principales critiques accordées à l’ancien modèle, l’Iphone 3Gs est doté d’une fonction caméra et d’un appareil photo passant de 2 à 3 méga pixels. En outre, il sera désormais proposé en 16 go ou 32 go pour les modiques sommes de 199 $ et 299$ réduisant ainsi le prix du modèle désormais « has been » à 99$. Rude coup pour ses concurrents notamment pour le Pre commercialisé par Palm depuis le 6 juin, dont le prix de 199 dollars avait été calé sur celui de l’iPhone. Présenté hier au salon des développeurs d’Apple, la promesse  « d’une batterie à autonomie renforcée » va ravir les détenteurs actuels de ce best-seller de la téléphonie mobile puisqu’il s’agissait d’un des principaux défauts reproché à l’ancienne version.
En ce qui concerne l’aspect esthétique, pas de nouveauté, l’iphone sera toujours décliné en noir et blanc mais il ne serait pas étonnant de voir arriver de nouvelles coloris sur le marché d’ici quelques mois comme cela a été le cas pour l’Ipod.

Déjà vendu à plus de 13 millions d’exemplaires dans le monde depuis sa lancée, l’Ipone s’offre un petit frère et confirme la puissance d’Apple et son rayonnement international. Le seul ver de la pomme envisageable pourrait être l’impossibilité de Steve Job de conserver ses fonctions à cause de problèmes de santé de plus en plus inquiétants qui, à leur annonce en 2004, avaient fait perdre à la marque près de 48% du titre en à peine un an. La fin de son congé ayant été annoncée pour début juillet, les actionnaires et les Apple-addicts ont désormais de quoi patienter jusqu’à son retour.

Charlotte MARCHAND