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Chronique de Cannes : Audiard en prison

16 May 2009 | PAR Jeremy

“Tandis que ses bésicles sur le nez elle siège au coin de l’âtre, / Mais ses yeux se mettent bientôt à briller, pendantaudiard qu’elle raconte, / Le projet de sa dame, et il peut à peine l’entendre. “ La poésie de John Keats est atemporelle, à l’image de son auteur, mort si jeune qu’il donna le sentiment de n’avoir jamais vieilli. Paradoxe incroyable : c’est au Festival de Cannes que Jane Campion retrace la vie de l’âpre sans-sous qu’il était, génie passionné mais roi d’aucune épouse. La leçon poétique aura capté les spectateurs, ému d’avoir vu expirer une seconde fois, sous leurs yeux, la vie du célèbre poète. Un souffle où se rencontrent, dans une alchimie fulgurante, poésie et prophétie. Jacques Audiard opère cette magie du cinéma avec son dernier film, haletant récit noir de l’univers carcéral et métaphore incroyable de la société. José Bové était attendu à la projection, mais s’est fait porter malade. “Le personnage rentre et sort, au bout d’un moment le dedans et le dehors, c’est la même chose “ explique le fils qui rappelle son père : “Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait !” Johnny, accompagné de sa nouvelle fille, Sylvie Testud, s’improvisera acteur à partir de dimanche. Marceau devient Bellucci dans ” Ne te retourne pas. “ Décidément Cannes 2009, c’est à ne plus rien comprendre !

Jérémy Collado

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