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Balmain : nouvelle ère

Balmain : nouvelle ère

01 July 2016 | PAR Marie Pichereau

Depuis 2011, la maison Balmain a connu des mutations, dirons-nous presque une résurrection ! Le jeune Olivier Rousteing a réussi le pari d’insuffler une énergie puissante et moderne à la maison créée en 1945. Désormais synonyme de jeunesse et de diversité culturelle, elle change ses codes et dote son ADN de silhouettes structurées et graphiques. Focus

Le changement va s’amorcer en 2011 lorsqu’Olivier Rousteing, âgé de seulement 25 ans succède à Christophe Decarnin au poste de directeur artistique de chez Balmain. Chargé de superviser le développement des collections femme et homme de la marque, il va totalement changer l’univers de son prédécesseur et présenter lors de sa première collection de prêt-à-porter en octobre 2011 à Paris ( Défilé printemps-été 2012) un nouveau visage de la marque. Vestes à épaulettes, robes cloutées, teintes gold et mini jupes sont de sorties et ravivent le style classique-chic de la maison.

Nouvelles lignes donc et bien entendu nouvelle communication!  L’image vieillotte de chez Pierre Balmain se métamorphose en une enseigne ultra hype et –chose qui fera la différence à l’heure du numérique- OMNIPRESENTE sur les réseaux sociaux (2 millions de followers sur instagram). Cet ultra-connecté et ami des stars, inonde la toile de selfies  et autres moments privés de sa nouvelle vie de D.A. Cette publicité moderne et gratuite fonctionne et permet à Rousteing d’étendre son « empire » et ses collaborations. H&m, Nike… le prodige très convoité ne s’arrête plus. Dernier coup de maître de l’intéressé : réunir les supermodèles iconiques des nineties – Claudia Schiffer, Naomi Campbell et Cindy Crawford – pour l’une de ses campagnes publicitaires.

 Fort de ce come-back inespéré, Balmain vient d’être rachetée par la société qatarie Mayhoola for Investments. La transaction aurait été évaluée à 500 millions d’euros pour l’acquisition de l’intégralité du capital. C’est d’ailleurs la même société d’investissement de l’émir du Qatar qui avait repris en 2012 la griffe Valentino pour 700 millions d’euros. De quoi permettre à la marque de s’étendre à échelle mondiale…

Visuels @ capture d’écran et instagram.

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Marie Pichereau

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