Théâtre
Alexandre Astier, prix du jeune théâtre de l’Académie Française

Alexandre Astier, prix du jeune théâtre de l’Académie Française

27 June 2012 | PAR Sarah Barry

Pour sa performance dans Que ma joie demeure !, spectacle mis en scène par  Jean-Christophe Hembert (alias Karadoc dans Kaamelott) et présenté au théâtre du Rond-Point jusqu’au 13 mai dernier, Alexandrier Astier vient d’être gratifié du prix du jeune théâtre de l’Académie Française.

C’est la première récompense officielle reçue par Alexandre Astier pour saluer son talent sur les planches. Le prix du jeune théâtre est un trophée recherché chez les auteurs dramatiques. Créé par l’Académie Française en 1983, il a déjà été décerné à Fabrice Luchini en 1994 ou encore à Olivier Py pour l’ensemble de son oeuvre.

Alexandre Astier est bien connu en tant qu’acteur, auteur et réalisateur, notamment par le biais du grand succès remporté par la série Kaamelott. Il l’est peut-être moins pour ses compétences musicales. Compositeur des rengaines qui rythment les aventures des Chevaliers de la Table Ronde, il étudie au conservatoire et à l’American School of Modern Music de Paris (promotion 1989) dans sa jeunesse. Alors déjà, il aurait été animé d’une inclination particulière pour la musique de Jean-Sébastien Bach. De quoi justifier entre autres la naissance de Que ma joie demeure !

Alexandre Astier y endosse le costume du compositeur allemand, collection Siècle des Lumières, et joue les professeurs de musique devant un auditoire de va-nu-pieds. S’exprime ici toute l’exaspération comique d’un esprit intelligent et cultivé, mature d’expériences sombres, qui confronte jusqu’à l’absurde sa précision maniaque à l’ignorance de la masse néophyte. Peut-être une élégante métaphore qui marche comme un exutoire, sûrement une consécration pour le brillant parcours du Lyonnais, qui en rit à gorge déployée et satisfaite sur Tweeter.

A suivre le 29 août prochain la sortie de son premier long-métrage en tant que réalisateur (une sorte de test avant la trilogie Kaamelott) : David et Madame Hansen, délaissé par Alain Delon, mais finalement porté par Isabelle Adjani. Peut-être une autre récompense à venir ?

 

Visuels :

A la une : (c) FredLeo

Grand format d’en-tête : (c) Giovanni Cittadini Cesi

 

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