Les dix spectacles les plus attendus de la rentrée
Il pleut à Paris, les écharpes sont de sortie, pas de doute, la rentrée est là. La bonne nouvelle c’est que les théâtres reprennent du service et là, se pose l’éternelle question de ce qu’il faut aller voir en ce début de saison. Réponse.
Le festival d’Automne ouvre le 4 septembre et il est un bon indicateur de ce qui se fait de meilleur. Il faudra commencer votre année spectaculaire avec les représentations de Limb’s Theorem de William Forsythe, interprétées par le Ballet de l’Opéra de Lyon au Châtelet et qui marqueront le début d’un Portrait consacré au célèbre chorégraphe américain.
Dès le 9 septembre, Claude Regy présente Intérieur de Maurice Maeterlinck. Ce spectacle d’introspection où règne le silence a été l’un des événements du dernier Festival d’Avignon. A voir à la Maison de la culture du Japon à Paris.
Le 10, Joel Pommerat ouvre la saison des Bouffes du Nord avec Cet Enfant. Ce projet date de 2002 au moment où la CAF du Calvados demande au metteur en scène de “recueillir des paroles de pères et de mères et d’écrire un spectacle sur le thème « qu’est-ce qu’être parent ? » En 2014, le spectacle qui arrive dans l’écrin des Bouffes est une vision du sujet par Pommerat.
Événement encore, avec le 19 septembre, la venue du Berliner Ensemble au Théâtre de la Ville pour Et le requin, il a des dents, une création mondiale.
Un des lieux à surveiller de prés cette année sera les Amandiers désormais dirigé par le très bon et très contemporain Philippe Quesnes. Il ouvre avec La Mouette dans une scénographie de Perez et Boussiron, mise en scène Frédéric Belier Garcia. Première le 26 septembre.
Dès le 5 septembre, Sylvain Creuzevault met en scène Le Capital et son Singe, d’après le Capital de Karl Marx, là encore dans le cadre du Festival d’Automne. Après Le père tralalère et Notre terreur, Sylvain Creuzevault nous parlera donc argent. A voir à La Colline.
A partir du 10 septembre, Marc Lainé revient au Théâtre de la Bastille avec Spleenorama. On se souvient du canonissime Memories from the Missing Room avec le groupe Moriarty. Il proposera ici une “Fable sur la fraternité, la culpabilité et les amertumes”
Le 18 septembre à 20H30, il faudra battre au rythme d’EVOLUTION, performance musicale et visuelle unique du compositeur Bernard Szajner sur le plateau de la grande salle du Centre George Pompidou. Il est le pionnier de la musique électronique avant-gardiste des années 1980 et de l’utilisation artistique des technologies laser. IL est aussi scénographe, chorégraphe, scénariste et interprète. Créé avec la complicité du musicien ALMEEVA et de la plasticienne Laurence Lenoir.
Du côté du théâtre privé, on retrouvera l’immense comédienne Myriam Boyer dirigée par le metteur en scène Didier Long dans Chère Elena au Poche Montparnasse, un texte de Ludmilla Razoumovskaïa qui s’annonce merveilleusement anxiogène.
Parmi les people, on note que François Berleand sera à l’affiche de Deux hommes tout nus au Théâtre de la Madeleine, première le 16 septembre.
Visuels:
Limb’s Theorem de William Forsythe © Michel Cavalca
Le capital et son singe ©La Colline
