Danse
Cathy Bouvard, co-directrice des “Subs” nous parle de Best Of

Cathy Bouvard, co-directrice des “Subs” nous parle de Best Of

07 November 2017 | PAR Sarah Reiffers

Les Subsistances, laboratoire de création artistique de Lyon, organise son festival Best Of pour faire (re)découvrir au public trois de ses créations les plus mémorables: Le Nom sur le bout de la langue de Marie Vialle et Pascal QuignardLes Inconsolés d’Alain Buffard, et L’homme de l’Hus de Camille Boitel. Toute La Culture a rencontré Cathy Bouvard, co-directrice des “Subs” avec Guy Walter. Elle nous parle de ce lieu devenu emblématique, de sa programmation, et de sa passion pour l’art. 

 

Avant tout, parlez-moi des Subsistances: quelle est son identité?

Les Subsistances, c’est d’abord un lieu de résidence pour les artistes, puisque nous avons six plateaux de répétition et vingt-trois chambres qui leur sont réservés. Nous accueillons des artistes contemporains, de la scène, travaillant sur les langages les plus contemporains du spectacle vivant. Notre deuxième travail est de permettre à un public le plus large possible de rencontrer ces artistes. Pour cela nous organisons à la fois beaucoup d’ateliers de pratique amateur, de temps de répétitions, et de festivals comme le Best Of, qui aura lieu du 8 au 25 novembre prochains.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le festival Best Of, au cours duquel vous présentez notamment le travail d’Alain Buffard?

Cela fait bientôt douze ou treize ans que nous sommes à la tête des Subsistances. Il y a eu depuis beaucoup de créations qui ont été très mémorables, qui après avoir été crées aux Subsistances ont eu beaucoup de succès et ont fait le tour de la Terre – ou du moins de l’Europe ou de la France. Nous nous sommes dit que ça pourrait être chouette pour les spectateurs de revoir ces créations quelques années après, et de se rendre compte de ce qu’il s’était passé à un moment donné aux Subsistances. On a vraiment choisi les spectacles qui ont eu du succès pendant leurs tournées. Cette année nous reprenons trois spectacles, dont deux ont été créés en 2004 et le troisième en 2005. Il s’agit donc de spectacles qui ont fait un long chemin depuis leur création.

D’un point de vue personnel, quelle est votre danse ? Qu’aimez-vous partager ?

Toutes les œuvres d’art qui m’intéressent, que ce soit de la danse, du signe, du théâtre, sont celles qui nous permettent de découvrir des choses sur nous-mêmes, des choses que l’on pressent et/ou que l’on ignore, et qui tout d’un coup, par l’œuvre d’un(e) artiste, sont révélées. Je n’ai donc pas de danse préférée, j’ai juste des artistes qui rencontrent ma sensibilité, et avec qui je fais un bout de chemin.

Revenons à tous les publics: quelle est la place des amateurs, et notamment du très jeune public, aux Subsistances ?

Notre manière d’imaginer que les spectateurs rencontrent les œuvres contemporaines, c’est aussi de pratiquer, c’est-à-dire de rencontrer les artistes et de faire avec eux. Dans ce sens là, nous avons beaucoup de pratique amateur. Il me semble important aussi que ces choses là se fassent pour les très jeunes publics. Nous avons donc beaucoup d’initiatives qui sont à la fois des ateliers réguliers, de cirque ou de théâtre, et à la fois ce que nous appelons les «ateliers mini-pousses», des ateliers parents-enfants pour les enfants de dix-huit mois à 6 ans. C’est vraiment aussi une manière de se rencontrer en famille autour de l’art.

Visuel: affiche officielle

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Sarah Reiffers

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