Pop / Rock
Parquet Courts « Human Performance »

Parquet Courts « Human Performance »

08 June 2016 | PAR Jean-Christophe Mary

Vous aimez le rock new yorkais des 70’s, Television, du Velvet Underground, vous êtes fan de folk américain et rock indie aux textes intelligents ? Si oui alors Parquet Courts est pour vous. Fort de ces références, voilà un combo américain qui ne cesse de nous étonner au fil de ses différents albums.

Sur ce cinquième album, le quatuor de Brooklyn montre clairement qu’il est prêt en découdre avec le reste du monde pour arriver au sommet. Une mission pas si impossible que ça. Quoiqu’il est soit « Human Performance »nous fiche une bonne claque sonore. Andrew Savage (chant), Austin Brown, (chant, guitare), Sean Yeaton (basse) et Max Savage ( batteur et frère cadet d’Andrew ) ont élaboré 13 nouvelles chansons aux sonorités minimalistes particulièrement accrocheuses. Ici l’espace sonore, la clarté de l’enregistrement permet vraiment à l’auditeur de ressentir toute l’énergie électrique qui s’en dégage. L’ouverture de l’album avec “Dust” donne tout de suite le ton, avec cette production resserrée à l’ossature des titres, avec cette section rythmique basse batterie punchy et rapide qui propulse le refrain directement dans le cerveau de l’auditeur. Dans cette brochette de titres qui met d’emblée le feu aux poudres, on est loin du mix punk furieux et krautrock des débuts. Cette fois on ressent plutôt des influences proches de Go Beteween, Yo la Tengo où nous rappelle un autre groupe qui monte lui aussi, les Fat White Family. Cette musique électrique faites de puissantes lignes de basses bondissantes, de riffs de guitares incisifs, de batteries aux tempos linéaires, est particulièrement addictive. Les guitares crépitent et carillonnent plus que jamais, se tordent et se heurtent. Mais e fil conducteur de cet album se sont les textes qui portent un regards incisif sur notre monde actuel, mis en valeur par les voix ténorisantes des deux leaders qui raisonnent ici de manière poignante de bout en bout. Ajoutons que Max Savage (une aisance de métronome !) est batteur compact et charnel, qui assène des coups de pied redoutables quand c’est nécessaire. Bref voilà un album qui cogne comme un vrai coup de poing et que l’on a hâte de découvrir à la Gaité Lyrique le 26 juin prochain. Pensez à réserver.

Parquet Courts, « Human Performance » (Rough Trade)

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Jean-Christophe Mary

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