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[Live report] Blind Digital Citizen et Fortune à la Maroquinerie : froide saison

[Live report] Blind Digital Citizen et Fortune à la Maroquinerie : froide saison

24 January 2014 | PAR JD

timthumbLa Maroquinerie, aux alentours de 20h, la nuit est tombée depuis longtemps et le froid lacère les tissus de l’épiderme en plein mois de janvier. Décollage avec Blind Digital Citizen.

Une sorte de saison digitale s’est abattue sur la salle. Une poignée de jeunes gens modernes écoute les premières vibrations d’un concert qui démarre en trombes. Cris surréalistes. Les basses sont puissantes, la lumière épileptique et le chanteur habité par les songes. Blind Digital Citizen pose en concert son chaos mental ultra maitrisé. Les lyrics déboitent les particules, on dirait du Bashung sur des nappes glacées. Ça groove froidement et c’est signé Third Side.

Reykjavik à Paris, en janvier. Des gamins venus du brouillard viennent de mettre une méchante claque à la concurrence. On a eu l’impression d’avoir affaire à quelque chose de beau et simple. La sincérité, peut-être. Rarement vu un mec aussi inquiétant sur scène, entre folie et retour à la raison. Perte de mémoire. On entend des rires amusés. Il y a parfois une classe d’écart.

Le second round est forcément un peu difficile mais les gars de Fortune ne se laissent pas démonter faisant dansouiller une Maroquinerie bien remplie. Énergiques, les hôtes de ces bois (Fortune ayant invité Blind Digital), balancent un set carré, mais bien trop propre aux entournures. Il y avait plus de monde pour Fortune que pour les citoyens numériques. Certes.

Visuels (c) : Pochettes albums

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JD

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