Pop / Rock
[Live report] Aline et Baxter Dury à l’Olympia

[Live report] Aline et Baxter Dury à l’Olympia

26 February 2015 | PAR Amelie Eleouet

En cet entre-deux saisonnier mou et assez désagréable, pas vraiment au printemps, toujours plus ou moins en hiver (mais en fait on ne sait plus ma pauv’ dame !), nous sommes allés faire un tour au Festival A Nous Paris Fireworks pour nous changer les idées et nous réchauffer le cœur au son des Français de Aline et du Very Famous Baxter Dury.

Aline, un avant-goût de printemps

Le groupe est très à l’heure lorsqu’il prend possession de la scène de l’Olympia à 20h45 hier soir. Et chanceux que nous sommes, c’est à plusieurs titres extraits du nouvel album auxquels nous avons eu droit (sortie prévue le 1er juin prochain). Les déhanchements du chanteur annoncent d’emblée la couleur : « La vie électrique », le premier single qui en est extrait, a ces mêmes notes entraînantes et ces paroles qui fleurent bon la chope que le titre ravageur de leur précédent opus, « Je bois et puis je danse ».

Car c’est là tout le talent de Aline : des intros accrocheuses, des paroles explicites, des airs qui donnent envie avec un grand E. Envie de danser, de boire (bien sûr), de fumer, de s’amuser, sans prise de tête. Une performance de 30 minutes à peine, mais un teasing réussi.

Baxter Dury, Dandy cabotin

Baxter, Baxter, Baxter…le British Dandy aime se faire remarquer. C’est dans le noir et affublé de guirlandes lumineuses de toutes les couleurs (Daft Punk ? Ah bah non !) qu’il débarque sur scène en se trémoussant. On reconnaît bien là son humour : les poupées gonflables sont d’ailleurs déjà en place, sans doute pour représenter ses conquêtes passées dont il nous chantera les souvenirs.

Baxter s’amuse, fait des manières, tripote son clavier et prend des poses, va même jusqu’à pousser des ricanements hystériques. La première partie du live est un enchaînement des titres redoutables de son album phare, Happy Soup, qui fait monter l’ambiance crescendo. Baxter fait tourner son micro, boit un petit verre puis enchaîne.

Quand les notes de « Trellic » résonnent dans l’Olympia, c’est la folie. Car Baxter Dury, qui après 20 minutes se jette déjà littéralement des confettis, habite la scène. Un vrai hold-up. Tel un magicien, il captive son public : il enlève sa cravate puis sa veste, et la salle s’enthousiasme. Puis c’est au tour des bretelles et des premiers boutons de chemise, et ça siffle dans tous les sens.

Et il faut reconnaître que ce petit tour fonctionne à merveille, car il a beau ne pas se prendre au sérieux, Baxter maîtrise. Il est comme chez lui, et ça se voit. L’homme ne serait-il qu’un « concept » bien pensé, une auto-création très efficace ? On en doute. Il est surtout lui-même, et c’est imparable.

Baxter Dury termine son live avec deux titres issus de son nouvel album, « Palm Trees » et le redoutable « Pleasure », dont les quelques notes d’intro récurrentes résument à elles seules le personnage : un dandy à la fausse nonchalance British absolument jouissive. « It’s a pleasure », et on en redemande.

Visuels : (c) AE

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Amelie Eleouet

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