Pop / Rock
Her, l’album des garçons qui aimaient les femmes

Her, l’album des garçons qui aimaient les femmes

19 October 2016 | PAR Amelie Blaustein Niddam

Her c’est pour beaucoup un titre, “Quite Like”, un slow sexy en diable, qui on ne le savait pas encore à l’époque ( 2015, une éternité dans l’industrie musicale), donnerait le tempo à un album qui sonne comme une déclaration d’amour et de désir aux femmes.

[rating=4]

Her est donc le premier album  (en fait la réunion des deux derniers EP ) du groupe éponyme. Pourquoi un nom de fille ? A l’occasion on posera la question à Victor Solf et Simon Carpentier qui ont eu le bon gout en guise d’art work de poser le très joli torse nu d’une dame. On en va pas s’en plaindre. Depuis plus d’un an, le duo égraine des titres qui sonnent comme des tubes. “Five Minutes” ou “Her”. Car le groupe n’a pas fait que donner son nom à l’album mais aussi à un (magnifique) titre. Cela frise l’obsession ou l’addiction.

Les jeunes garçons, copains de lycée ont toujours le goût de la reprise. Au choix, “Sensation” d’Arthur Rimbaud en guise “d’interlude” ou une reprise parfaite de “A change is Gonna Come” de Sam Cooke ou de “Push the Sky Away” de Nick Cave & The Bad Seeds.

L’ensemble est un bonbon suave à glisser dans les oreilles de son amoureux pour le séduire à nouveau.

Cette pop extrêmement suave ponctuée de phrases aux accents RnB ( “Union”), est déjà bien repérée alors que l’album sort chez Barclay le 11 novembre et que le groupe sera en concert le 18 novembre à La Cigale pour le Festival Les Inrocks . Apple a même utilisé quelques notes de “Five minutes” pour une pub pour l’iPhone. Pour eux deux qui ont travaillé à l’étranger ( Les USA pour Simon, l’Allemagne pour Victor); l’anglais n’apparaît pas comme une coquetterie, il permet de toucher au groove et au glamour, cela est très marqué avec justement la reprise de “A change is gonna come”.

Her est donc une leçon de sex-appeal, une machine à emballer en résumé. En période morose, un peu de chansons à écouter ou à danser collés-serrés ne devraient faire de mal à personne.

Visuel : ©Her

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Amelie Blaustein Niddam
C'est après avoir étudié le management interculturel à Sciences-Po Aix-en-Provence, et obtenu le titre de Docteur en Histoire, qu'Amélie s'est engagée au service du spectacle vivant contemporain d'abord comme chargée de diffusion puis aujourd'hui comme journaliste ( carte de presse 116715) et rédactrice en chef adjointe auprès de Toute La Culture. Son terrain de jeu est centré sur le théâtre, la danse et la performance. [email protected]

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