Pop / Rock
Bleeding Knees Club: Comment ambiancer une salle vide ?

Bleeding Knees Club: Comment ambiancer une salle vide ?

23 September 2018 | PAR Pierre Pouj

Malgré un public aussi vide que la ville de Mulhouse, et autant d’ambiance que ….. La ville de Mulhouse, Titanic Bomb Gas et Bleeding Knees Club ont fait le taff à l’Olympic Café.

Par Pierre Poughon


Pour commencer, une première partie incroyable. Titanic Bomb Gas se résume par un trio pas né de la dernière pluie. Les gars, venus tout droit du Sud Ouest de la France avec une énergie débordante on se noierait dedans, ont déballé un rock pur pendant près d’une demi heure. On retiendra leur style se rapprochant du génie californien John Dwyer et quelques petites histoires de Johnny Mafia. Vraiment, certains diront que le rock français est mort, on a une carte de plus qui prouve que non. Leur dernier EP, Every Summer I Drift, mérite le détour.Arrivé 21h, tout Paris avait un choix, aller au concert le plus incroyable du soir ou faire autre chose. Évidemment, presque tous ont choisi la pire option, faire autre chose…
Ils étaient une vingtaine. Une vingtaine d’irréductibles professionnels du garage rock, réunis à l’Olympic Café. Mais pour quoi déjà ?

Puis, viennent Bleeding Knees Club. Le quatuor arrive déchaîné devant un public de … Toujours 20 personnes. Mais, même pas peur. En tournée alors que leur nouvel album, Fade The Hammer, sort dans moins d’un mois, ils enchaînent leurs riffs punks, se font plaisir, nous font plaisir. On sent que c’est le genre de groupe, que y’ait dix, vingt, cent, mille personnes, ils sont vraiment là pour la musique. C’est un rappel de pourquoi la scène Australienne (c’est loin l’Australie, mais c’est chez eux) est tellement importante aujourd’hui. Sons après sons, les voilà qui attaquent ce que l’on fait de mieux dans l’univers du punk-garage-skate-slack-rock (mot compte triple, fin de la partie). Comme leurs, on imagine, potes passés par chez nous quelques semaines plus tôt (faut comprendre Hockey Dad, DZ Deathrays et Los Scallywaggs), le quatuor australien est là pour la gagne. Et malgré les seulement vingts aficionados, ils ont remporté nos cœurs. Ils sont sur Lille ce soir (dimanche 23 septembre, ascendant scorpion) et j’espère que nos copains du Nord leur feront un plus massif accueil que dans la capitale. Ils le méritent.

Il faut absolument remercier Freaky Loud Things, ce collectif qui arrive à faire venir ce qu’il se fait de mieux dans l’univers du rock. Prochaine étape, The Sunflowers, dans un mois. Merci, aussi Titanic Bomb Gas, Bleeding Knees Club (réapprenez I la prochaine fois, si possible), vous étiez parfait.

Visuel à la Une :  Pochette de Fade The Hammer

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Great Small Works, la grandeur n’est pas une question de centimètres
Pierre Pouj

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