Pop / Rock
Alt-J ne nous a pas “Relaxer” à l’AccorHotels Arena

Alt-J ne nous a pas “Relaxer” à l’AccorHotels Arena

12 January 2018 | PAR Victoire Chabert

Le 11 janvier 2018, le quatuor anglais Alt-J débarquait pour donner un concert à l’AccorHotels Arena de Bercy et y présenter son nouvel album Relaxer.

Relaxer est le troisième disque du trio Alt-J, qui avait marqué les esprits dès son premier LP, An Awesome Wave (2012), avant d’enchaîner avec This Is All Yours (2014), toujours dans une veine indie et expérimentale. Avec Relaxer, Alt-J s’est risqué dans un univers musical qui leur ressemble, certes, mais s’avère moins accessible. Malgré un public nombreux qui s’est montré ouvert, un live riche en expériences, le groupe s’est perdu sur scène.

Dès l’ouverture du concert le groupe entonne 3WW, le single qui marquait leur retour, en mars 2017. Une introduction particulièrement longue et lancinante au point d’en être irritante. Ils enchainent et interprètent quelques morceaux inédits Deadrush, In Cold Blood, Pleader, qui reçoivent l’approbation de la salle. Si les harmonies sont belles, la batterie se révèle hésitante et il arrive que les voix s’évanouissent complètement sous la violence des décibels. Les classiques comme Taro, Dissolve Me ou encore Left Hand Free sont tout de même fêtés par les fans. Et au milieu du concert, le groupe se rattrape avec quelques beaux moments musicaux, notamment quand Joe Newman  joue à distordre sa voix sur The Ripe and Ruin, Matilda ou sur Fitzpleasure.

D’un côté, Alt-J s’est imposé avec un set dense, d’un autre, face à l’enchaînement très scolaire des morceaux, on a parfois frôlé l’ennui. Pour conclure ce concert, Alt-J a choisi LE titre de son répertoire, Breezeblocks, qui a semblé être le plus réussi.

Le problème ici n’est pas l’enchainement des titres, ni les jeux de lumières mais une trop lourde mise en scène sonore, gâchant l’essentiel. La bienveillance et la fidélité du public, qui semble n’attendre du groupe que sa présence, finira tout de même ce show par une slave d’applaudissements.

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Victoire Chabert

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