Lollapalooza jour 1: l’Hippodrome de Longchamp en fête!
Comme perdu au milieu du bois de Boulogne, l’Hippodrome de Longchamp était THE PLACE TO BE par excellence ce week-end. Et pour cause se tenait pour la toute première édition le festival Lollapalooza! Une line-up dingue, des stands variés et surtout une ambiance de folie. Retour sur deux jours de festivités intenses.
Oulala, c’est vrai qu’en se réveillant lundi matin, on est un peu sonné. Mal aux jambes, fatigue intense, Lollapalooza est une véritable épreuve physique mais qui vaut totalement le coup! Originaire de Chicago, La première édition américaine était placé sous le signe du rock alternatif. Aujourd’hui, sa petite soeur, Lolla Paris, mise sur une programmation totalement éclectique: du rap à la pop, en passant par la soul, l’édition parisienne promet un week-end magique.
Après avoir pris l’une des différentes navettes mise à notre disposition, les festivaliers s’engouffrent dans au coeur de l’Hippodrome de Longchamp. Tout est transformé. On a dû mal à croire qu’il y a quelques semaines ce sont des courses hippiques qui foulaient les allés de ce lieu. Mais pourtant c’est le cas. Si les concerts débutent tous quelques minutes avant 13h, les festivaliers, eux, sont là depuis des heures: ils attendent patiemment l’ouverture des portes. Tous veulent avoir les meilleures places pour les événements de la journée.
La line-up est l’atout fort de Lollapalooza: avec des têtes d’affiches comme The Weeknd ou Lana del Rey, il est vrai qu’il est assez facile d’amasser du monde. Mais la découverte de nouvelles pépites musicales fait partie du jeu des festivals. À quelle sauce va-t-on être manger ce samedi? 25 artistes en tout et pourtour fouleront les quatre stages que comptent le Lollapalooza et parfois en même temps. Il faut donc faire un choix.
Anna Kova, la découverte
C’est une certaine Jane Doe, plus connue sous le nom de Anna Kova, à la voix puissante et quasi fragilisée qui inaugure l’Alternative Stage. Habillée d’une chemise blanche et d’une jupe noire, la jeune chanteuse envoute les spectateurs. Sa voix plane au dessus du Lollapalooza et nous transporte dans une autre monde, onirique sur les bords. On est impressionné par la technicité que renferme sa voix: elle maîtrise tout. Believe, Ride ou Bad Enough, elle interprète son premier E.P Pigments, colorée et très prometteur!
Tiggs Da Author, bouncy comme jamais
On en avait parlé dans notre playlist Lollapalooza: c’était l’une des bonnes surprises de la line-up! Tiggs Da Author a enflammé l’Alternative Stage avec ses afrobeats et son rythme endiablé. Un véritable rayon de soleil dans la grisaille parisienne. Avec ses beats plus bouncy que jamais, il enchaine ses plus grands tubes Run ou Georgia face à un public déchainé!
Entre deux sets, l’appel du ventre se fait sentir. Heureusement que Lollapalooza ne présente pas que de la musique. En parallèle des dizaines de stands présentés sur le site, LollaChef vous propose dans plats de grands cuisiniers gastronomiques: les meilleurs pâtes carbonara de Paris par Denny Imbroisi, les plats succulents de Jean Imbert, mais aussi Yoni Saada et Juan Arbelaez. Pour le dessert, les éclairs de génie de Christophe Adam seront présents ainsi que les patisseries gouteuses de Yann Couvreur.
Il nous reste quelques minutes avant un autre live. Direction les différents stands d’activités qui sont présents sur le site. À Lolla, il est possible de customiser gratuitement vos jeans / vestes Levi’s, de se faire maquiller style Coachella et de vous faire prendre en photo dans un Photo Booth mis en libre service pour les festivaliers!
The Roots, les nineties sont de retour
La pluie pointe le bout de son nez mais ne décourage pas les festivaliers. Dix neuf heures trente annonce l’un des gros concerts de la journée. S’il fallait décrire en un seul mot l’ambiance qui régnait pendant le set de The Roots: DINGUE. Totalement et ridiculement dingue. Le groupe de Hip Hop légendaire de Philadelphie était sur la Main Stage 1 et a su apporter une dose de folie bien mérité! Au micro, un Black Thought en pleine forme. Veste de costard, claquette chaussettes et chaine en or, voici le combo assez surprenant du rappeur. À ses côtés, une troupe de d’instrumentistes variés: tuba, saxophone, basse percussions, créant un kaléidoscope musical.
Entre tubes groovy et remix en live de Mario Bross, la foule est sous l’emprise des inspirations funk et soul que propose le groupe.
Imagine Dragons, le live de la journée
La foule pour Imagine Dragons au @lollapaloozafr ??????
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???? #LollaParis
???? #LollaParisWelcomeFans pic.twitter.com/aExaYLy1AT— Welcome Fans (@welcome_fans_) 22 juillet 2017
On les attendait avec impatience tout au long de la journée. Tout droit venu du Nevada, Imagine Dragons a fait un stop dans notre capital pour nous livrer un live magistral, à couper le souffle. Avec ces invités, Lollapalooza frappe fort et renoue avec ses origines rock alternatif. C’est très tôt que les festivaliers s’attroupent devant la Main Stage 2. Impossible de rater ce qui s’annonçait être l’un des gros lives de la soirée avec The Weeknd. Un mois pile poil après la sortie de leur dernier album Evolve, les fans attendaient impatiemment leur entrée sur scène. 20h30 sonnent, et un bruit assourdissant résonne. Le quatuor américain entre sur scène, déchaine la foule. Sous les applaudissement et les cris du public, ils enchainent leurs tubes d’aujourd’hui, Believer ou encore Thunder, et ceux d’autrefois. Ainsi Demons, Radioactive et It’s Time revivent durant ce set coloré et complètement fou. Confettis, fumé, lumières ont rendu le live encore plus prenant. Les lives d’Imagine Dragons sont une véritable expérience à tous les niveaux. Le groupe est en totale communion avec le public et donne tout sur scène: le chanteur, Dan Reynolds, saute dans la foule: du vrai rock!
The Weeknd, une scénographie à couper le souffle
Les T-shirts et autre produits dérivés Starboy étaient face à la Main Stage 2. La star américaine Abel Tesfaye, plus connu sous le nom de The Weeknd, est sur le point d’enflammer Lollapalooza. L’atmosphère est tendue: tous attendent que le canadien de 27 ans arrive sur scène. Un triangle monumental positionné au milieu de la scène s’illumine de blanc et bleu. Il s’élève alors qu’un son assourdissant résonne. De la fumée s’échappe du centre du triangle. Une silhouette apparait, les cris s’amplifient. Il est là. Habillé d’une veste à l’effigie de son dernier album et d’un jean noir, il chante la chanson que tous attendent: Starboy. Le public suit, crie les paroles. Lui se donne à fond. On a rarement vu Abel danser, donner autant de lui sur scène. Ils arpentent l’espace, le domine pour notre plus grand plaisir. S’enchainent des chansons de son dernier opus: Sidewalks, Often ou encore son dernier single Secrets. Tous, sont accompagnés d’une scénographie dingue: flammes, fumée, et lumières, le public reste bouche bée face à autant de moyens. Le triangle lui descend, monte, se penche et change de couleurs au gré des musiques.
Ses plus grands singles, ceux qui l’ont fait connaître, sont aussi chantés pour notre plus grand plaisir. Ainsi Can’t Feel my Face, The Hill et Earned It sont repris par la foule en délire. Peu avant 23h30, il finit son set. Le premier jour de Lollapalooza est officiellement fini.
