Jazz
Cloture de la 36ème édition du festival Django Reinhardt

Cloture de la 36ème édition du festival Django Reinhardt

01 July 2015 | PAR Delphine Habert

Dimanche 28 juin, sur la très bucolique île du Berceau de Samois-sur-Seine, se clôturait la 36ème édition du festival Django Reinhardt, au rythme des accords de guitares manouches présentes sur les différents stands de luthier et des artistes qui se sont succédés sur la grande scène.

Pour clôturer le festival, les programmateurs ont mis les bouchées doubles afin d’offrir des concerts aux styles de musique variés et représenter une certaine diversité musicale. Tant la formation que la dynamique de chaque groupe est très différente d’une prestation à l’autre, mais tous les artistes présents sont rassemblés autour d’une même passion, le jazz.

Andréa Motis, du haut de ses 19 ans, nous a offert, avec le guitariste Josep Traver et le contrebassiste Joan Chamorro une interprétation quasi parfaite de standards intouchables. Son grain de voix est indéniablement touchant, de même que son jeu à la trompette, parfaitement maîtrisé. Après cet interlude charmant, Shai Maetro, pianiste de jazz moderne, est entré sur scène avec son trio pour présenter son dernier album, Untold Stories. Le trio prend des risques, suscite l’admiration par sa virtuosité et sa créativité.

Le concert le plus attendu de la soirée était sans doute celui orchestré par le grand, l’unique, Biréli Lagrène. Le guitariste, que l’on ne présente plus dans ce genre de festival tellement il fait l’unanimité, en jazz manouche comme dans d’autres styles d’ailleurs, venait au festival Django Reinhardt avec son Gypsy Project. Ce monstre de la guitare, au jeu véloce et fluide, a rendu hommage au style manouche et n’a pas hésité à le combiner avec des sonorités punk ou encore country. La combinaison des styles étant d’ailleurs l’essence même du jazz manouche.

Pour terminer la soirée et clôturer cette 36ème édition en beauté, Electro Deluxe nous a servi un jazz hybride, mélangeant soul et funk, dans une ambiance déjantée. Le public a été conquis, balancé par ce groove qui ne donnait qu’une envie : se lever, se trémousser, et ne jamais s’arrêter.

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Delphine Habert

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