Electro
[INTERVIEW] Etienne de Crécy aux Nuits Claires !

[INTERVIEW] Etienne de Crécy aux Nuits Claires !

16 March 2016 | PAR Amel Bouziani

Il proposera un DJ set le 2 avril aux Nuits Claires, Etienne de Crécy, un des plus grands DJ français nous a accordé une interview ! Discussion autour des Nuits claires, de la French Touch, ses coups de coeur et de ses projets…

 

Vous participez donc aux Nuits Claires (facebook), qui auront lieu le 1 et 2 avril. Vous proposerez un DJ Set. Comment avez-vous été mis au courant, approché ? Etes-vous heureux de participer à cet événement ?

Je suis toujours heureux de participer à ce genre d’événements. Après comment j’ai été approché ? Je n’en sais rien *rires*. C’est mon agent qui s’en est occupé !

Et qu’allez-vous proposer lors de votre DJ Set ?

Tout dépend du public en fait et comment ça va se passer. Je fais généralement une heure et demi ou 2 heures de dj set classique. Je n’ai pas encore de set list préparé, je ne connais même pas encore mon d’heure de passage à vrai dire En fait, je pioche en fonction du public : très jeune, jeune, vieux… voilà

La programmation se joue entre dj sets et groupes de musique électronique catalane, soul, pop, comment ressentez-vous votre place en tant que DJ ? Trouvez-vous que la vision du DJ a évolué, qu’il n’est plus cantonné au simple « musicien » qui joue derrière son ordi ?

Je ne tiens pas être musicien. Je suis producteur de musique électronique, j’utilise une boite à rythme, je suis derrière un ordi et une souris. Je ne revendique en aucun cas le titre de « musicien virtuose ». Il y a des DJs et musiciens dans la programmation comme par exemple Breton Labs avec une culture électronique. En fait pour moi, si on n’est pas musicien il y a deux solutions pour faire de la musique : soit du punk ou soit de la techno. Le punk on peut mal jouer et ça sera accepté. Moi, j’ai choisi la musique électronique, j’aime ça. Mais je ne dénigre pas le travail de producteur, je fais des choix artistique mais je ne revendique aucune virtuosité et cela me convient, je n’éprouve pas de frustration car faire de la musique électronique ça me plaît.

Vous êtes de la génération French Touch (Daft Punk, Phoenix, Justice…) : est-ce que, pour vous, elle continue ou elle a complètement disparu à l’ère des Guetta, Bob Sinclar ?

Quand on a commencé à faire de la musique, la période French Touch était l’engouement de la scène internationale pour artistes français. Il y a eu comme de la fraîcheur et après une plénitude d’artistes sont apparus. Les producteurs et DJ Bob Sinclar, David Guetta font partis de la French Touch, ils ont un succès international. Mais, le terme French Touch ce n’est qu’argument industrie pour vendre à l’étranger maintenant. Ca n’a plus tellement de sens musicalement, il ne s’agit plus là d’un courant en soi. Je ne porte pas un blouson avec écrit au dos “French Touch”.

Que pensez-vous aussi de la nouvelle génération de groupes français tout genre confondu ? Avez-vous un coup de cœur en ce moment ?

J’écoute beaucoup de musique et surtout beaucoup de choses différentes. J’apprécie davantage ceux qui chantent en anglais. Rover, par exemple, je le trouve super. C’est un artiste français, bon pas dans la musique électronique mais j’aime ce qu’il fait. Je recommande l’album de Sage que je vais de ce pas écouter d’ailleurs ! J’apprécie énormément les jeunes producteurs français.
Et enfin, bon ce n’est pas du registre français, mais je recommande également l’album de Kilokish qui bosse avec moi sur Super Discount 3.

Super Discount 3 est votre dernier album, sorti en 2015 : avez-vous de nouveaux projets en vue ?

Oui, en fait là j’ai pleins de projets, mais j’attends la fin de la tournée de Super Discount 3 car je continue encore à travailler sur ce disque. Je continue à le faire vivre, j’ai encore des remix, des singles qui vont sortir. Et oui après une année complète je passerai à autre chose.

Visuel – Etienne de Crécy © consulfrance-boston.org

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Amel Bouziani

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