Mangas
« Tokyo Ghoul » tomes 13 et 14 : une fin sanglante…

« Tokyo Ghoul » tomes 13 et 14 : une fin sanglante…

09 February 2016 | PAR Sandra Bernard

Le combat entre les Ghouls et les humains arrive à son paroxysme dans ces deux derniers tomes de Tokyo Ghoul édités aux éditions Glénat.

Sui Ishida dépeint avec une intensité maîtrisée le dénouement de sa série. Les Ghouls habituellement représentées comme supérieurs aux humains se retrouvent ici complètement dépassées par les événements face aux inspecteurs du CCG.

[rating=5]

Avant le grand assaut du CCG contre l’Antique annoncé au tome 12, le tome 13 approfondit la relation entre Juzo et l’inspecteur Shinohara. On découvre alors un portrait de Juzo très attachant. Le lecteur plonge ensuite littéralement dans les peurs, les doutes et les questionnements qui animent les deux camps avant la bataille. En cela, le lecteur découvre que bon nombre d’inspecteurs se voient obligés d’écrire un testament avant chaque intervention. Il s’immerge aux côtés de personnages qui se dévoilent, par exemple Akira présente un autre visage à Amon…

Du côté des Ghouls, le patron Yoshimura est résigné à affronter son destin. Tout le monde a quitté l’Antique excepté Enji Koma le singe démoniaque et Kaya Irimi. Toka, refrénée par Yomo ne peut intervenir, c’est à contrecœur qu’elle laisse toute cette vie à l’Antique derrière elle. Quant à Ken, le doute s’installe en lui, alors que Shu refuse catégoriquement de voir son mets préféré s’en aller…

L’assaut du CCG contre l’Antique est un monment riche en émotions. En effet, toutes les forces du CCG sont lancées contre Yoshimura qui n’est autre que la Chouette ! Aux fils des combats qui opposent un bon nombre de Ghouls déguisées en singe et en chien noir, commandé par Enji et Kaya, ces derniers se retrouvent vite en perte de vitesse tant la puissance et le nombre d’inspecteurs dépassent l’entendement.

À la fin du tome 13, Ken intervient pour sauver ses amis. Ensuite il tombe nez à nez avec Amon. S’engage alors un magnifique combat qui marque le début du tome 14. Ken fidèle à son désir de ne pas tuer, tente coute que coute de raisonner Amon qui est en rage, face à ce cache-œil qu’il ne comprend toujours pas. Mais le combat en défaveur d’Amon prend une autre tournure quand ce dernier reçoit le quinque Dojima spécialement amélioré. Cela le place au même niveau que les inspecteurs spéciaux Kuroiwa et Shinohara avec leur quinque Blindé/Arata !!!

De son côté, la Chouette mène un combat extrêmement tendu contre tous les inspecteurs qui l’entourent. Juzo sera gravement blessé, Kuroiwa et Shinohara seront également gravement touchés…

À la suite de ces fabuleux combats, deux apparitions d’envergures vont changer le cours de l’histoire. Sui Ishida réussi grâce à ces deux personnages charismatiques à bouleverser complètement ce que le lecteur aurait pu s’imaginer comme fin… Une grande maitrise scénaristique !

D’un point de vue technique, le découpage des planches de ces deux derniers tomes est différent des précédents tomes. La lecture s’en trouve plus complexe et il n’est pas rare de revenir plusieurs fois sur les pages pour bien comprendre le sens de cet afflux graphique complexe et dynamique. Mis cela à part, les dessins sont d’une beauté à couper le souffle et le character design atteint une fois de plus des sommets.

En somme, ces deux tomes sont à déguster comme le dessert d’un magnifique repas avant de se réveiller le lendemain et découvrir le menu de Tokyo Ghoul : Re

Si la série animée de Tokyo Ghoul a ses fans, il ne serait que trop recommandé à tous ses fans de lire le récit original du manga, qui est beaucoup plus riche dans le développement psychologique des personnages. La plongé dans leur moi profond en relation à leur passé, est un plus non négligeable que la série animée ne fait que souligner. À vous de voir à quelle sauce vous voulez déguster Tokyo Ghoul

Furyo

Informations pratiques :

Sui Ishida, Tokyo Ghoul – Tomes 13 et 14, éditions Glénat, Collection Shônen, Format : 130 mm x 180 mm, 224 pages, Nombre de tomes associés : 14 – série terminée au Japon, Paru en novembre 2015, Prix: 6.90 €

Visuel : couvertures des ouvrages

Le Barbier de Séville de Rossini à l’Opéra de Paris
6 bons plans culture pour la Saint Valentin
Avatar photo
Sandra Bernard
A étudié à l'Université Paris Ouest Nanterre la Défense l'Histoire et l'Histoire de l'Art. Après deux licences dans ces deux disciplines et un master recherche d'histoire médiévale spécialité histoire de l'Art dont le sujet s'intitulait "La représentation du costume dans la peinture française ayant pour sujet le haut Moyen Âge" Sandra a intégré un master professionnel d'histoire de l'Art : Médiation culturelle, Patrimoine et Numérique et terminé un mémoire sur "Les politiques culturelles communales actuelles en Île-de-France pour la mise en valeur du patrimoine bâti historique : le cas des communes de Sucy-en-Brie et de Saint-Denis". Ses centres d'intérêts sont multiples : culture asiatique (sous presque toutes ses formes), Histoire, Histoire de l'Art, l'art en général, les nouveaux médias, l'art des jardins et aussi la mode et la beauté. Contact : sandra[at]toutelaculture.com

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration