Essais
« Super Ciné Battle » de Daniel Andreyev et Stéphane Bouley : les listes ultimes du cinéma

« Super Ciné Battle » de Daniel Andreyev et Stéphane Bouley : les listes ultimes du cinéma

27 May 2018 | PAR Julien Coquet

Les deux compères du podcast Super Ciné Battle proposent un beau livre graphique composé entièrement de listes de films.

« Super Ciné Battle, c’est LE podcast qui établit le classement ultime du cinéma à partir des listes envoyées par ses auditeurs. ». Depuis près de 60 épisodes, c’est par cette phrase emblématique que s’ouvre le podcast Super Ciné Battle présenté par Daniel Andreyev, journaliste pour Pixels du Monde et pour Slate.fr, et par Stéphane Bouley, qui a créé l’émission 24FPS pour le site Gamekult. Ils présentent aussi tous les deux le podcast After Hate. Le principe de Super Ciné Battle est plutôt simple : une décennie est fixée par les présentateurs et les auditeurs envoient des listes thématiques de trois films que les deux compères doivent classer. Pour exemple, Robocop est considéré comme le meilleur film des années 1980 tandis que Le Passage, avec Alain Delon, se classe à la dernière position.

Le concept se décline ici sur papier, ou, comme indiqué en couverture : « les listes ultimes du cinéma intégralement gravées dans du marbre de papier » car lorsqu’un film est classé, sa position est inchangeable. Soulignons la belle présentation du livre publié chez Dunod pour un prix tout à fait abordable. On trouvera des listes très académiques (7 facettes d’Almodovar en 7 films, les meilleures sagas du cinéma d’horreur) comme des listes plus farfelues (les meilleurs débardeurs, les meilleures moustaches de cinéma). Un ouvrage pour faire aimer le cinéma et pour continuer à le découvrir.

Dans la liste « Les acteurs qui cachetonnent pour payer leurs impôts »
« 1. Nicolas Cage dans beaucoup de choses
Ce sentiment grisant quand on passe des frères Coen, de Brian de Palma, Scorcese, Ridley Scott et John Woo à des films dont les meilleurs sont Ghost Rider 1 et 2, ça fait mal. Pour éponger ses dettes, Nicolas Cage est capable de tout. Du thriller en moumoute au film de propagande chrétienne, il est prêt à radicaliser sa filmo, mais par le bas. C’est qu’il faut les payer, ses dettes de jeux, ses os authentiques de dinosaures et ses comics. Si les cachetonneurs avaient un roi, ce serait Nicolas Cage. »

Super Ciné Battle, Daniel Andreyev et Stéphane Bouley, Editions Dunod, 128 pages, 16,90€

Visuel : Couverture du livre

Un samedi intensément culturel au Festival Oh Les Beaux Jours à Marseille
La Forêt Électrique, le cinéma éphémère DIY des Toulousains
Julien Coquet

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration