Cinema
Palmarès du Festival International du Film d’Aubagne : “Souffler plus fort que la mer” remporte le Grand Prix

Palmarès du Festival International du Film d’Aubagne : “Souffler plus fort que la mer” remporte le Grand Prix

25 March 2017 | PAR Yaël Hirsch

Juste avant une soirée de ciné-concert, donnée par les les neuf jeunes compositeur de la Master Class de composition pour l’image dirigée ces 10 derniers jours par le compositeur Jérôme Lemonnier, les jurés du Festival International d’Aubagne ont délivré le palmarès de la 18e édition.

souffler-plus-fort-que-la-mer

Côté long-métrage, c’est Souffler plus fort que la mer, un film engagé et qui mêle résistance de pêcheurs bretons et ferveur musicale d’une jeune femme de 20 ans qui a été primé pour sa musique. Le jury composé par Alain MIRO, DEMUSMAKER, Lucie BOURGOIN et Pascal TESSAUD a récompensé le premier long-métrage de Marine Place dans lequel on retrouve l’extraordinaire Corinne Masiero dans le rôle de la mère de l’héroïne et qui révèle la beauté irradiante de la jeune Olivia Ross, sur fond de paysages d’île bretonne hors de ce monde. Au-delà du sujet social du film qui met en scène la dernière famille de pêcheurs d’une petite île bretonne, c’est également la musique de Souffler plus fort que la mer, composée par Emile Parisien qui a été récompensée ce samedi 25 mars, à Aubagne, par ce GRAND PRIX DE LA MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE. Souffler plus fort que la mer sort en salles le 10 mai 2017 chez Zelig Distribution.

Le prix du meilleur film est allé au Ciel Flamand de Peter Monsaert,  La mention spéciale du jury est allé au Passé devant nous de Nathalie Teirlinck. Le prix de la meilleure interprétation féminine est allé à Elina Vaska pour Es esmus selt, de Renars Vimba, la meilleure interprétation masculine à Kevin Azaïs pour Compte tes blessures, de Morgan Simon (lire notre critique). Le prix du meilleur scénario a été remis à 1’54 de Yan England. Le prix de la meilleure mise en scène à couronné l’hypnotique Es esmus selt, de Renars Vimba

Côté court, le jury composé de Alain RIOU, Clément DUMOULIN, Philippe AMBROSINI et Rafaël SOATTO a attribué le Grand Prix de la meilleure musique originale – Court métrage au film Le monde au balcon, d’Antoine Bailly, qui met en scène une rencontre amoureuse à Vélib’. La musique originale est signée Grégoire Letouvet. La meilleure fiction primée est Mamma de Julia Lindström. Min Thâm de de Vincent Maury a eu une mention spéciale pour sa “sublime laideur” (Alain Riou). Le prix du meilleur film d’animation a été remis à La Bite de Pierre Mortel & Jérôme Leroy. Et le court qui a reçu le prix du public est Houvast de Charlotte Scott-Wilson.  Enfin, le prix du meilleur court métrage engagé est allé à Import de Ena Sendijarevic.

Julien Bellanger a gagné le prix du public pour la meilleure musique de film.

Enfin, la BOURSE SIRAR a été attribuée à Marina Russo pour le scénario Les Restes.

visuels:  affiches

[LIVE-REPORT] Au Yoyo, Holy Oysters et Pete Doherty enflamment les Nuits claires
La playlist de la semaine (196) Douceur
Avatar photo
Yaël Hirsch
Co-responsable de la rédaction, Yaël est journaliste (carte de presse n° 116976), docteure en sciences-politiques, chargée de cours à Sciences-Po Paris dont elle est diplômée et titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Sorbonne. Elle écrit dans toutes les rubriques, avec un fort accent sur les livres et les expositions. Contact : [email protected]

One thought on “Palmarès du Festival International du Film d’Aubagne : “Souffler plus fort que la mer” remporte le Grand Prix”

Commentaire(s)

  • Touproum

    Extrait de la critique Ecran large : ” ce qui nous embarque définitivement, c’est le traitement du fond de l’histoire, exemplaire et magistral. Jamais, de récente mémoire en tout cas, nous n’avons vu la plongée mélancolique d’une famille marquée par le drame et qui n’arrive plus à trouver un sens à son existence traitée avec autant de justesse et de sensibilité. En se privant de ce qui les réunissait tous, chacun va se perdre en lui-même à sa manière, qu’il s’agisse d’une foi toute personnelle, de l’alcool ou de la musique. Mais nous ne sommes pas là dans une histoire où la musique est la clé du bonheur et d’un avenir radieux, non, ici, la musique sert d’arme pour se défendre contre les angoisses qui submergent l’héroïne au point de lui donner des hallucinations perturbantes. Si le propre du cinéma est de montrer au lieu de raconter, on peut dire sans se tromper que Souffler plus fort que la mer remplit son contrat haut la main.”

    March 31, 2017 at 13 h 53 min

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration