Cinema
Les sorties ciné de la semaine du 1er mars

Les sorties ciné de la semaine du 1er mars

01 March 2017 | PAR Laetitia Zicavo

Toute la Culture fait pour vous chaque semaine une sélection des meilleurs films sortis en salle. Biographie, drame, comédie: voici ceux qu’il ne faut surtout pas rater !

Paula de Christian Schwochow:

Le film présente la biographie du peintre Paula Becker, jeune femme de seulement 24 ans qui mord la vie à pleines dents. L’intrigue se déroule ainsi au nord de l’Allemagne à l’aube du XXe siècle et présente la vie d’une artiste éprise de liberté. Une succession de scènes poignantes relate les dilemmes auxquels est confrontée Paula. Si son mari le peintre Otto Modersohn l’aime plus que tout, elle va choisir de partir à Paris où elle espère pouvoir exprimer pleinement son art et obtenir une réputation. Christian Schwochow préfère laisser parler les sentiments de la jeune femme et nous offre un film touchant et non un biopic linéaire.

T2 Trainspotting de Danny Boyle:

Danny Boyle revient avec la suite de Trainspotting, film culte des années 90. Vingt années séparent les deux opus, et pourtant, le casting reste quasi inchangé et les références au premier film sont très présentes. Le premier volet se terminait avec suspense sur le départ et la trahison du personnage principal Renton incarné par Ewan McGregor. T2 Trainspotting s’ouvre donc sur son retour dans la ville d’Édimbourg, à la recherche de ses anciens amis, Begbie (Robert Carlyle), Spud (Ewen Bremner), et Sick Boy (Jonny Lee Miller). Le film, présenté à la Berlinale, rend un bel hommage au premier, ce qui le rend quelque peu nostalgique.

Tramontane de Vatche Boulghourjian:

Le premier long-métrage de Vatche Boulghourjian, présenté au Festival international du Film de la Rochelle, nous propose le parcours de vie de Rabih, musicien non-voyant vivant dans une petite ville au cœur de la montagne au Liban. Le jeune homme est invité le temps d’un concert en Europe et a besoin pour cela d’un passeport. Ce qui n’est qu’une simple formalité va se transformer en révélation lourde de sens pour Rabih. Il découvre ainsi qu’il n’est pas le fils biologique de son père ce qui va l’amener à enquêter sur son passé et l’emmener au quatre coins du Liban. Le film sensible de Vatche Boulghourjian dépeint un Liban à la fois rayonnant et marqué par la guerre civile en veille.

Priscilla, Folle du Désert, de Stephan Elliott:

Après le succès de la version scénique, Splandor Film et ASC Distribution nous propose une reprise au cinéma du film original de Stephan Elliott, sorti en 1994. Priscilla, Folle du Désert raconte l’histoire excentrique de trois personnages un peu perdus : Felicia, Mitzi et Bernadette, deux travestis et un transsexuel. Ils doivent se produire à l’autre bout du pays et sont attendus dans un hôtel. Pour y arriver, ils doivent traverser le désert aride et décident de le faire dans un bus surnommé Priscilla. Des aventures en perspective ! Vingt-trois ans après sa réalisation, cette ode à la tolérance et au respect de l’autre est toujours autant d’actualité. A ne pas manquer.

A ceux qui nous ont offensés, d’Adam Smith:

Habitué des séries télévisées, Adam Smith passe à la réalisation cinéma pour la première fois avec A ceux qui nous ont offensés, un drame social mouvementé. Le film nous plonge dans l’univers sombre des hors-la-loi britanniques, plus précisément chez la famille Cutler. L’intrigue se centre ensuite sur une relation père/fils poignante. Brendan Gleeson joue le patriarche, nommé Colby, en duo avec son fils Chad, interprété par Michael Fassbender, qui souhaite se détacher de l’emprise paternelle ce qui va créer de violentes confrontations. Un drame familial loin d’être ennuyant qui mérite d’être vu.

Personal Affairs, de Maha Haj:

Maha Haj nous propose dans Personal Affairs une réflexion sur les frontières et leur signification. A Nazareth, en Israël, un vieux couple coulent des jours tranquilles. A Ramallah, en Palestine, leur fils Tarek profite de sa jeunesse, leur fille va bientôt accoucher, son mari garagiste va jouer un rôle au cinéma… Chaque personnage est occupé par sa propre vie. Entre désaccords et moments de vie, le ton du film est volontairement surprenant, et est servi par des scènes émouvantes. La réalisatrice israélienne Maha Haj nous présente ainsi un film palestinien plein de vie à aller voir sans hésiter !

Armida à Montpellier : prise de rôle réussie pour Karine Deshayes
“21 rue La Boétie” : Paul Rosenberg sous les feux de l’Histoire
Laetitia Zicavo

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration