Cinema
Les tops ciné 2013 de la rédaction

Les tops ciné 2013 de la rédaction

09 December 2013 | PAR La Rédaction

À l’aube de 2014, la rédaction cinéma a fouillé dans sa mémoire pour en faire resurgir ses coups de cœur. 

Olivia

Mon premier est  Mud de Jeff Nichols, un magnifique récit initiatique. Matthew McConaughey, solaire et pathétique, impressionne. Mon second est All is Lost de J.- C. Chandor : Robert Redford, Robert Redford, Robert Redford ! Et le film est une merveille, du Cinéma. Mon troisième est  Mère et Fils de Calin Peter Netzer : l’Ours d’or à Berlin, un film roumain superbe et glaçant. En quatrième je choisis Jasmine d’Alain Ughetto : mon coup de cœur de l’année ; et enfin, La Bataille de Solferino de Justine Triet : un film drôle, vivant, fou, en plein dans son époque.

Yaël

La Danza de la Realidad d’Alejandro Jodorowski. Un film-monde, où l’on ne détourne pas les yeux des scènes les plus gores tellement elles sont justes. Le monde n’a jamais été désenchanté, Jodorowski en témoigne avec le génie d’une longue vie d’écoute. Aussi, La Vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche. Le film coup de poing à Cannes. Le seul que j’ai vu deux fois sur grand écran cette année et qui m’a émue aux larmes. Enfin, de vrais portraits de femmes échappant aux clichés et aux archétypes. Je garde Blanca Nieves de Pablo Berger. La magie de l’enfance, la chaleur de l’Espagne, un film muet réussi. Et aussi, il faut le dire, une héroïne qui semble une copie de moi-même quand j’étais enfant. Ça aide à s’identifier… Il y a également La Grande Bellezza de Sorrentino. En ces temps maussades, un diagnostic majestueux d’une décadence qui n’en finit pas, tous les chemins mènent à Rome. Et enfin, Wadjda, de Haifaa Al-Mansour. Un film tendre et sensible sur la condition des femmes en Arabie Saoudite, qui regarde l’islam radicale avec les yeux chaleureux et toute l’impétuosité d’une enfant.

Gilles

Le n°5 de mon classement va à Insaisissables : Louis Leterrier mêle l’action, le thriller et la magie dans un film malicieux, vif et incroyablement divertissant qui a ravi les foules pendant l’été à la barbe des blockbusters attendus. En 4, 40 ans mode d’emploi : Judd Apatow continue d’étudier avec talent la classe moyenne américaine dans une bombe comique où excelle un couple d’acteurs au diapason. En 3 Django : Le meilleur Tarantino depuis longtemps, alliant une mise en scène classique et respectueuse du western à une relecture historique bouleversante, funky et jouissive de l’esclavage. En 2 Before Midnight : la trilogie des Before et son couple Delpy/Hawke continue de nous toucher en plein cœur en abordant cette fois-ci la difficulté de la vie à deux. Deux heures de drôlerie et d’émotion d’un naturel saisissant. Et en number 1, Stoker : le meilleur film de genre de l’année est une production américaine réalisée par un Coréen. Vicieux, pervers, ludique et léché, ce thriller stylisé est un vrai moment de plaisir malsain pour son spectateur.

Hugo 

En 1, je vote pour  Django Unchained, où Tarantino revisite les codes du western pour livrer un film parfaitement maîtrisé. En 2, Alabama Monroe, un drame touchant mis en beauté par une musique Bluegrass country et des acteurs prenants. En 3, Cloud Atlas, une symphonie cinématographique orchestrée par des mains de maîtres, une claque visuelle. En 4, Mud, où Jeff Nichols nous émerveille par sa capacité à sublimer une histoire simple, en pleine Amérique profonde. Il rejoue Tom Sawyer avec brio. Du très bon ciné indé. Et enfin, Prisoners (un thriller psychologique noir et angoissant. Le réalisateur de Incendies revient et joue avec le spectateur, une séance tendue ! )

Visuel : © Frankie & Nikki © http://frankie-nikki.tumblr.com/

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