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L’agenda cinéma de la semaine du 22 août

L’agenda cinéma de la semaine du 22 août

22 August 2018 | PAR Antonin Gratien

Voici notre rendez-vous hebdomadaire de la sélection des sorties cinéma ! Au programme dans les salles obscures : de la japanimation, du blockbuster, et le Grand Prix du festival de Cannes. 

BlacKkKlansman – J’ai infiltré le Ku Klux Klan de Spike Lee

Retour réussi pour Spike Lee avec un film qui jongle entre comédie et biopic policier des années 70. En effet, aussi rocambolesque que cela puisse paraître, ce long métrage est tiré d’une histoire vraie. En 1978 Ron Stallworth (ici interprété par John David Washington) devient l’un des premiers policiers afro-américains du Colorado. Sur fond de luttes virulentes pour les droits civiques de la population afro-américaine, Ron Stallworth décide d’infiltrer le Ku Klux Klan pour en dévoiler les rouages idéologiques. Très vite, il parvient à se rapprocher du “Grand Sorcier” et à se frayer une place dans le groupuscule. Flip Zimmerman (ici Adam Driver), collègue de Stallworth va donc devoir se faire passer pour ce dernier auprès des autres extrémistes lors des réunions. À eux deux, ils vont essayer de déjouer une opération meurtrière planifiée à l’encontre des minorités états-uniennes.

Lire notre critique de BlacKkKlansman ici

En eaux troubles de John Turteltaub

On le sait, le casting de Jason Statham annonce rarement des subtilités psychologiques à l’écran. Les afficionados ne seront pas dépaysés avec ce long-métrage tout en puissance qui joue efficacement sur l’exotisme des profondeurs, et le fantasme des abysses. Quand un requin préhistorique de 23 mètres de long refait surface dans l’Océan Pacifique, un héros moderne doit se dévouer pour sauver hommes, femmes, et enfants retenus dans l’embarcation.

King, de Montgomery à Memphis par Sidney Lumet et Joseph L. Mankiewicz

Ce documentaire sur Martin Luther King réalisé en 1970 sort cette semaine en salles françaises. Le film retrace durant près de 3h les étapes décisives de la vie politique du pasteur entre 1955 et son assassinat le 4 avril 1968. Pour ce faire, les réalisateurs ont fait le choix d’alterner entre images d’archives – dont celles du fameux discours de 1963 : “I have a dream..” – et courtes interventions poétiques d’acteurs tels que Marlon Brando ou Sidney Lumet.

Silent Voice de Naoko Yamada

Une histoire de rédemption particulièrement touchante comme les studios d’animation japonais savent si bien faire. Ishida est un élève de primaire populaire et facétieux. Quand une nouvelle élève atteinte de surdité arrive dans sa classe, Nishimiya, ce dernier amorce un jeu de harcèlement scolaire. Au début relativement bénin, les actions d’Ishida prennent peu à peu un caractère excessivement cruel. Nous retrouvons 5 ans plus tard ces deux protagonistes, et apprenons que le comportement d’Ishida, initialement encouragé par ses camarades, a fini par faire de lui un exclu. Alors quand il recroise par hasard le chemin de celle qui fût longtemps sa victime, il y voit l’opportunité inespérée de se racheter. Débute alors une riche aventure humaine à construire, entre rancoeur, amitié, et romance.

Silent Voice est inspiré du manga Yoshitoki Oima dont nous avions fait la critique du premier tome ici

Les vieux fourneaux de Christophe Duthuron

Une comédie délirante au casting surprenant (Eddy Mitchell, Pierre Richard et Roland Giraud en vedettes) directement inspirée d’une BD réalisée par Wilfrid Lupano et Paul Caauet. Alors que trois amis d’enfance se retrouvent à l’occasion d’obsèques, l’un d’eux, Antoine, découvre par le biais d’une lettre une vieille infidélité de la défunte. Dans un souffle de seconde jeunesse, le lésé décide de retrouver l’insoupçonné rival amoureux pour trouver vengeance, fusil au poing. Les amis d’Antoine ainsi que la famille décident alors de partir à sa poursuite à travers les routes de France et d’Italie pour l’empêcher d’accomplir cet incongru dessein.

Visuels : © bandes-annonces officielles/affiche officielle

Dans le monde pas si étrange d’Emma Glass
« L’Hiver du mécontentement » de Thomas B. Reverdy : There is no such thing as society
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Antonin Gratien

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