[Deauville 2015] Dernier jour : Bouleversant James White, le prophète s’anime et energique Tangerine

En ce lendemain de palmarès, les 3 salles du Festival du Film Américain de Deauville offraient encore à leurs festivaliers quelques perles à voir ou revoir.

Les plus courageux ont pu commencer à 9h, au CID pour le Prodige ou au Morny pour James White. Nous avons choisi la deuxième option. Le premier film de Josh Mond parvient à créer un climat d’intimité et de bataille avec la vie bouleversants. On y suit un jeune homme (Christopher Abbott, qu’on avait découvert dans Girls) dans sa bataille pour trouver sa place aux côté d’une maman (Cynthia Nixon, la Miranda de Sex & the City, époustouflante dans ce rôle) en phase terminale de cancer. BO de Billy Holliday, New-York dans sa dureté claustrophobe forment le décor de ce tête à tête tendre, terrible, où l’une lutte pour sa vie et l’autre pour avoir droit à la sienne. Bouleversant.

A 11 heures, il a fallu braver une pluie battante. Tandis que les enfants et leurs parents découvraient une version animée du Prophète de Khalil Gibran. Nous sommes allés rattraper le Prix du jury, Tangerine de Sean Baker. Très joliment filmé à l’i-phone, cette fable des trottoirs de LA a le boost et la violence suffisante pour nous faire une sensation d’électrochoc. Un film très original, que nous avons apprécié presque autant que nos collègues de l’ Étrange Festival, où la petite bombe était aussi programmée … Voir leur critique, ici.

Il est temps de dire au-revoir à la Normandie et au Festival du Film Américain, qui a bien tenu ses promesses, cette année encore, de nous faire découvrir à la fois la crème de la création made in USA et nous divertir avec des blockbusters irrésistibles.