Cinema

Alamar film en compétition au festival Paris cinéma

05 July 2010 | PAR Coline Crance

 Alamar de Pedro Gonzales – Rubio est le premier film présenté à Paris cinéma dans la catégorie compétition internationale. Deuxième film de réalisateur , il dépeint sous la forme d’un docu-fiction une relation père-fils lors d’un voyage merveilleux au coeur de la barrière de chinchorro.

 Le père et la mère de Nathan sont divorcés. Par un montage photo doublé d’une voix off , le cinéaste nous relate leur brève histoire d’amour. Nés et souhaitant vivre dans deux univers opposés , leur couple n’est plus possible , sauf qu’entre temps est né Nathan. Le temps passe et Nathan a cinq ans. Son père avec l’accord de sa mère décide de lui faire découvrir son univers fait de pêche et de chasse, vivant en osmose totale avec la nature au coeur de la barrière de Chinchorro au Mexique.

Pedro Gonzales Rubio filme là , une histoire tendre entre un père et son fils. Les paysages sont beaux, les passages de pêches tiennent plus du documentaire que de la fiction mais le spectateur se laisse prendre et voyage à travers les yeux de ce petit garçon émerveillé par ce qu’il l’entoure. La relation père fils est filmé simplement , mais elle n’en demeure pas moins bouleversante. La départ ne tombe pas dans le mélo, toutes choses arrivent naturellement, c’est ainsi. Par ce biais, le cinéaste aborde la question du divorce, du couple et du choix de mode vie même si cette question est peut-être traitée de façon un peu trop tranché , d’un côté la ville, la mère citadine, de l’autre la  nature , le père, l’homme “sauvage”, maître de cette nature très patriacarle … !

La forme docu-fiction peine aussi un peu au film et l’empêche de prendre un rythme et d’engager une réelle histoire. Mais peut-être n’était-ce pas le but du cinéaste. Le spectateur doit simplement se laisser porter et contempler ce père et ce fils , et le paysage dans lequel ils évoluent pour que lui-aussi puisse revenir un moment à l’état de nature. ; joli film contemplatif donc sur l’éveil à la nature qui ravira surtout les petits mais aussi les grands.

 

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Coline Crance

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