A l'affiche
« Zootopie » : le paradis des Zanimaux

« Zootopie » : le paradis des Zanimaux

16 February 2016 | PAR Sandra Bernard

Invité surprise des vacances de février, Zootopie, le dernier-né des studios Disney animation, entraîne le spectateur dans une enquête débridée menée tambours battants par un duo improbable composé d’une intrépide lapine et d’un renard presque roublard !

[rating=4]

Depuis sa plus tendre enfance, Judy Hopps rêve de devenir policier. Mais voilà, Judy Hopps est une lapine et seuls les grands mammifères sont autorisés à entrer dans les forces de l’ordre. Malgré tout, elle persévère et, suite à un entraînement digne de Mulan, sort première de sa promotion, ce qui lui assure une place de choix (ou presque) dans la police. Elle se retrouve affectée à Zootopie, la ville où tous les animaux sont les bienvenus.

Mais voilà, rapidement elle déchante devant le manque de considération de ses collègues. Heureusement sa vie bascule le jour où elle met les pattes sur une étrange affaire de disparition ne touchant que les prédateurs. S’en suit une multitude de péripéties et de rencontres jusqu’à un dénouement cocasse.

Techniquement, il n’y a rien à redire sur Zootopie. L’animation est fluide, les textures soignées, la réalisation dynamique, et certains gags vraiment bien trouvés. Le tandem de héros fonctionne très bien avec sa lapine enthousiaste et survitaminée et son renard cynique et rusé : Nick Wilde.

Zootopie traite de sujets tels que l’amitié, l’accomplissement de ses rêves, le dépassement des idées reçues, etc. Autant de leçons sur les travers humains que l’anthropomorphisme permet de dépeindre en douceur.

Ainsi, Zootopie est le genre de film divertissant et bourré de bonne humeur qui plaira aussi bien aux enfants qu’aux plus grands avec plein de références (les lapins crétins, le parrain, Frozen, etc. ). A noter, le générique “Try everithing” est interprété par Shakira.

Zootopie, de Byron Howard et Rich Moore, Date de sortie 17 février 2016 (1h 48min), avec Lubna Gourion, Pascal Elbé, Thomas Ngijol, Genres Famille, Comédie, Animation, Nationalité Américain

Visuel : (c) DR

[Berlinale] « Crosscurrent » : un long fleuve intranquille
« Les passants de Lisbonne » : Saudade a à deux par Philippe Besson
Avatar photo
Sandra Bernard
A étudié à l'Université Paris Ouest Nanterre la Défense l'Histoire et l'Histoire de l'Art. Après deux licences dans ces deux disciplines et un master recherche d'histoire médiévale spécialité histoire de l'Art dont le sujet s'intitulait "La représentation du costume dans la peinture française ayant pour sujet le haut Moyen Âge" Sandra a intégré un master professionnel d'histoire de l'Art : Médiation culturelle, Patrimoine et Numérique et terminé un mémoire sur "Les politiques culturelles communales actuelles en Île-de-France pour la mise en valeur du patrimoine bâti historique : le cas des communes de Sucy-en-Brie et de Saint-Denis". Ses centres d'intérêts sont multiples : culture asiatique (sous presque toutes ses formes), Histoire, Histoire de l'Art, l'art en général, les nouveaux médias, l'art des jardins et aussi la mode et la beauté. Contact : sandra[at]toutelaculture.com

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration