Les sorties ciné de la semaine du 9 novembre

Avec un temps pareil et une politique mondiale dans cet état lamentable, quoi de mieux que de laisser son esprit s’évader le temps d’une séance ciné? 

Le client, de Asghar Farhadi
Emad et Rana, jeune couple, se voient forcés de quitter leur appartement du centre de Téhéran pour un nouveau logement. Mais les ennuis commencent vraiment lorsque Rana se fait agresser chez eux; un incident qui semblerait impliquer l’ancienne locataire. Cette rencontre va bouleverser leur vie. Retrouvez ici la critique nous en avions fait au Festival de Cannes, où l’acteur Shahab Hosseini y a reçu le prix d’interprétation masculine pour son rôle d’Emad et le film le prix du scénario.

Creative control, de Benjamin Dickinson
Bienvenue dans le futur…ou pas. David, jeune cadre branché de New-York, prépare le lancement de ses lunettes connectées, mêlant réel et virtuel. Mais bientôt, ses rêves se mélangent à sa vie privée et professionnelle et tout se brouille. Le réalisateur tourne cette science-fiction en noir et blanc mais ne vous attendez pas à un drame pour autant, plutôt davantage à une comédie franco-américaine, grâce à la musique pop de Dražen Bošnjak. “Un film très amusant et original”, selon Woody Allen himself. Creative Control n’est pas sans nous rappeler la série Real Humans (diffusée sur Arte), où des robots deviennent rapidement des êtres à part entière. Ou quand la machine dépasse l’imagination humaine.

Maman a tort, de Marc Fitoussi
Anouk, 14 ans, doit se plier au traditionnel exercice que tout élève de 3e connait: le stage d’observation. Elle intègre alors, le temps d’une semaine, la compagnie d’assurance qui répond au doux nom de “Serenita” et où travaille sa mère. Bienvenue dans le monde du travail, entre hypocrisie, coups bas de la hiérarchie et faux semblants. Mais Anouk est bien décidée à ne pas se laisser piéger par ce “monde de grands” et décide alors d’aider une famille qui menace de se retrouver à la rue.

Les oiseaux de passage, d’Olivier Ringer
Pour ses 10 ans, Cathy reçoit en cadeau de la part d’un papa assez singulier un curieux oeuf, prêt à éclore. Son père lui explique que la première personne que l’oiseau verra sera alors sa mère. Mais quand la coquille se fend, c’est sa meilleure amie Margaux, qui se déplace en fauteuil, qui le voit la première. Les deux amies accompagnent alors ensemble ce caneton qui vient de naître, et se découvrent l’une l’autre en chemin.

L’histoire de l’amour, de Radu Mihaileanu
Léo et Alma sont amoureux, mais la guerre va finir par les séparer. Alma fui à New York et Léo tente de tenir sa promesse: le retrouver et l’épouser aux Etats-Unis. De nos jours, une autre petite-fille elle aussi prénommée Alma ne croit plus en l’amour. Léo, un vieux monsieur espiègle qui vit maintenant à Chinatown n’a plus que le souvenir de ce qu’elle qu’il aimait tant. Ce voyage à travers le temps et les continents finira par réunir Léo et cette jeune Alma. Un nouveau film touchant comme seul le réalisateur Roumain Radu Mihaileanu (La source des femmes, Va, vis et deviens, Le concert) sait les faire.

Dernières nouvelles du Cosmos, de Julie Bertuccelli
Ce documentaire retrace l’histoire d’Hélène qui, à bientôt 30 ans, a toujours l’air d’une adolescente. Hélène ne peut pas parler ni tenir un stylo, mais un jour sa mère découvre qu’elle peut communiquer en agençant des lettres plastifiées sur une feuille de papier. Hélène se met alors à écrire des textes puissants à l’humour corrosif, adaptés au théâtre. Elle fait partie, comme elle le dit elle-même, d’un «lot mal calibré, ne rentrant nulle part». Visionnaire, sa poésie télépathe nous parle de son monde et du nôtre.

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