La sélection cinéma de la semaine du 18 novembre
Cette semaine du 18 novembre 2015, les salles de cinéma ont ré ouvert et le cinéma continue ! Pour vous changer les idées, Toute la culture a fait sa sélection des films à aller voir.
Hunger Games : La Révolte Partie 2 – Francis Lawrence
Alors que Panem est ravagé par une guerre désormais totale, Katniss (alias Jennifer Lawrence) et le Président Snow vont s’affronter pour la dernière fois. Les pièges mortels, les ennemis et les choix déchirants qui attendent Katniss seront des épreuves bien pires que tout ce qu’elle a déjà pu affronter dans l’arène. Ce dernier opus est un hymne à la résistance et un témoignage des ravages de la guerre. Le dernier volet d’une saga très attendue qui finit tout feu tout flammes.
Macbeth – Justin Kurziel
Dans ce film, le réalisateur, Justin Kurzel passe directement du film d’auteur à la superproduction avec cette adaptation grandiose de Shakespeare. Dans des tonalités grises puis rougeoyantes, le film fait le pari de laisser Macbeth planté debout sur les pâturages écossais transformés en champs de bataille. C’est chromatiquement qu’on suit donc l’évolution du héros de la guerre contre les norvégiens en tyran assoiffé de sang, coaché par une épouse elle aussi en train de se laisser gagner par la folie. En Lady Macbeth, Marion Cotillard fait pâle figure.
Crazy Amy – Judd Apatow
Le film met en scène une journaliste new-yorkaise libre dans son corps et as du détachement. Un sujet imposé sur le sport est l’occasion de rencontrer le médecin qui soigne les plus grands basketteurs et tennismen, et de renoncer à un mode de vie « crazy ». Un retour à l’ordre moral et familial des choses qui ne se fait pas si facilement.
Drôle, pointu dans ses dialogues du début, et porté par la fascinante Amy Schumer, le nouvel opus de Judd Apatow commence de manière séduisante, avant de se vautrer un peu trop longtemps dans des longueurs fatales. Les 40 premières minutes sont des bijoux. Après, vous pouvez aller boire un verre…
L’Hermine – Christian Vincent
Dans l’Hermine, un président de tribunal des plus infectes va se muer tout doucement en homme clément et généreux. Un rôle fort pour un Fabrice Luchini au sommet de sa carrière qui a même été félicité par le président de la République : « Ces distinctions prestigieuses honorent tout le cinéma français et viennent souligner une nouvelle fois la richesse de ses talents, reconnue dans le monde entier. »
El club – Pablo Larrain
Le Club de prêtres, de Pablo Larrain, n’est pas tout à fait comme il faut, réunis en repentance au bord de l’océan mêle la beauté du paysage et l’originalité du propos sur un sujet de plus en plus obsédant. Un club de criminels bien sympathiques, avec une tentative de rédemption tonitruante où l’humour emporte l’adhésion totale du public. Un des chouchous pour l’Ours. Entre le grand air des scènes de course ou de plage et les confessions exiguës de prêtres assez âgés pour amadouer les passants, Larrain soulève toutes les questions qui fâchent, en premier lieu desquelles la pédophilie. Un film magistral qui pourrait bien mener le réalisateur chilien à l’une des plus grandes récompenses du 7ème art.
La peau de Bax – Alex Van Warmerdam
Film d’Alex Van Warmerdam, La Peau de Bax a pour titre original Schneider vs Bax. Cette formule traduit beaucoup mieux le cœur des enjeux du film, qui gravitent autour de ces deux personnages en opposition permanente. A la fois très bien écrit et mis en scène, La Peau de Bax mérite bien largement le coup d’œil, quitte même à coller ce dernier à une lunette de fusil ; l’usage du viseur étant un des grands « gimmick » visuel du film, créant des possibilités de montage extrêmement bien exploitées par le réalisateur.
Visuels : ©affiches officielles des films
