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La sélection  cinéma de la semaine du 13 au 20 janvier

La sélection cinéma de la semaine du 13 au 20 janvier

13 January 2016 | PAR Anaïs Marinier

Cette semaine, Toute La Culture vous a concocté un cocktail sympathique des six films à ne surtout pas manquer !!! Au programme, du blockbuster en passant par le film d’auteur au succès populaire… Vous ne serez pas déçu ! Bonne séance…

Creed – L’héritage de Rocky Balboa de Ryan Coogler

Creed, l’héritage de Rocky Balboa sort ce mercredi au cinéma : si on compte bien, c’est tout de même le 7e épisode de la saga. Stallone est un peu vieux pour remonter sur le ring. À 70 ans, le comédien a depuis longtemps raccroché les gants. Creed, c’est le nom d’Apollo, son rival des 1er et 2e films, adversaire devenu ami, mort dans ses bras au début de Rocky 4. Creed c’est aussi le nom d’Adonis, fils d’Apollo, un jeune homme qui vient un jour frapper à la porte de Rocky Balboa pour lui demander de l’entraîner. L’ancien champion refuse d’abord avant d’accepter et de l’aider à devenir un grand boxeur.

Bang Gang d’Eva Husson

Recalé au Festival de Cannes (où il avait pourtant été annoncé comme l’objet d’un potentiel buzz) Bang Gang fut finalement l’une des révélations du Festival international du film de Toronto, en septembre dernier. Premier long métrage de la Française Eva Husson, ce teen-movie lascif raconte les quelques semaines folles d’une bande de lycéens, filles et garçons, qui se réunissent la nuit pour baiser joyeusement. La première bande-annonce, diffusée aujourd’hui sur la toile, donne un premier aperçu de l’hyper-sensualité du film, à mi-chemin entre le souffle licencieux de Gaspar Noé et la photogénie solaire de Sofia Coppola. C’est le talentueux Brodinski qui se charge de la bande originale du film, décantant son electro suave au rythme langoureux de corps se mélangeant.

Et ta sœur de Marion Vernoux

Deux ans et demi après Les Beaux Jours, Marion Vernoux revient dans un registre différent avec la comédie ET TA SŒUR, qui n’est autre que le remake de Your Sister’s Sister de Lynn Shelton. Comme dans son précédent film, il est ici question d’appréhender les tournants importants de la vie, de confronter des personnages au changement, de montrer comment ils réagissent pour tourner la page, sauf que l’on s’est déplacé sur l’échelle du temps. On ne parle plus de l’âge de la retraite mais du moment, vers la trentaine, où l’on s’engage dans sa vie d’homme ou de femme après un épisode douloureux lié au deuil ou à une rupture sentimentale. Cette fois ce n’est plus l’histoire d’une femme entre deux hommes mais l’inverse : un homme (Grégoire Ludig), sa meilleure amie (Géraldine Nakache) et la sœur de celle-ci (Virginie Efira) se retrouvent à huis clos dans une maison isolée sur une île Bretonne. Un peu perdus suite aux aléas de la vie, chacun y vient à la base pour méditer sur son avenir, se ressourcer, et se retrouve finalement confronté à des situations pour le moins inattendues. Dans une mise en scène quasi théâtrale (puisque tout se passe pratiquement dans cette maison), la réalisatrice contraint ses personnages à affronter leur timidité, leur jalousie, leurs complexes mais aussi leurs désirs et leurs sentiments afin de surmonter les blessures du passé et aller de l’avant.

A second chance de Susanne Bier

Avec A second chance, Susanne Bier nous livre un drame sordide contant l’histoire d’un flic qui voit sa vie basculer après la mort de son bébé, Alexander. Un film nerveux et infiniment réaliste. Susanne Bier. Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2011 pour “Revenge”, retraçant le parcours du jeune Christian, que le décès de sa mère arrachait à l’insouciance de l’enfance. Un drame existentiel et humaniste remarquable. L’an dernier, elle nous offrait “Serena”, avec Bradley Cooper et Jennifer Lawrence. Au cœur de ce mélo, de l’amour, de l’argent et de la violence. Mais surtout la souffrance d’une femme ne pouvant donner d’enfant à son mari.
Pour son nouveau long métrage, la réalisatrice danoise décide de creuser encore un peu plus son sillon. Celui de la famille. De la famille à problème.

Night Fare de Julien Séri

il y a des TGV qui font Londres-Paris en deux heures, et d’autres qui le font en deux ans. Chris (Jonathan Howard, Thor : Le Monde des Ténèbres) a pris le TGV qui met deux putains d’années ! Le hic, c’est qu’il a laissé en plan sa petite amie Ludivine (La charmante Fanny Valette) sans aucune explication. Alors, quand il pointe le bout de son nez, deux ans après, c’est pour sentir qu’il est cocu. Son meilleur pote, Luc (Jonathan Demurger, La Belle et la Bête et fils du directeur de cascades Gil Demurger) s’est bien occupé de Ludivine pendant sa longue absence. Un peu trop même … Luc histoire de se faire pardonner embarque Chris dans une soirée Parisienne, où alcools et drogues coulent à volonté. Exaspéré, Chris sort de la fête avec Luc qui le colle au cul, pour lui proposer un after à Guyancourt dans les Yvelines. Ils vont s’y rendre en taxi. Mais Luc a la mauvaise idée de laisser en plan le chauffeur du taxi (Le champion de MMA, Jess Liaudin tout en muscles !) sans lui régler la course. Ce qui va rendre plus que furax le conducteur qui va se mettre à leur trousse à bord de son bolide… Après avoir réalisé pour Luc Besson (Europacorp) en 2001, le film Yamakasi, Julien Seri revient en force après sept années d’absences !

Je suis le peuple d’Anna Rousillon

Il est parfois difficile de résister à la fièvre des révolutions, à la tentation d’aller la voir de plus près, en son épicentre. En Egypte, ce fut la place Tahrir, au Caire, lieu névralgique sur lequel se sont concentrés tous les films, de fiction ou documentaire depuis ce moment de bascule de 2011 où le raïs est tombé.
Mais il y a aussi des vertus à observer de tels événements de loin, d’un village situé à des milliers de kilomètres du centre, là où les événements sont suivis à la télévision ou par des bribes d’informations qui parviennent avec retard, désincarnées, même à l’heure de Facebook et des réseaux sociaux. C’est ce qu’a fait Anna Roussillon, avec bonheur, pour réaliser Je suis le peuple, un documentaire long métrage primé dans de nombreux festivals pour ses qualités cinématographiques et humaines, assurément une autre manière de parler d’un événement d’une telle ampleur.

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Anaïs Marinier

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