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[Critique] « Wedding Doll » de Nitzan Gilady, minorité et rêves de papier

[Critique] « Wedding Doll » de Nitzan Gilady, minorité et rêves de papier

21 March 2017 | PAR Yaël Hirsch

Premier long-métrage du réalisateur israélien Nitzan Gilady sorti en 2015 chez lui, présenté en France au Festival du Film Israélien de Paris en 2016, Wedding Doll arrive enfin à l’écran le 19 avril 2017. Un portrait de femme très travaillé et touchant.
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Dans une petite ville près du désert, la jeune Hagit (Moran Rosenblatt) vit seule avec sa mère. Un handicap mental l’empêche de mener une vie tout à fait normale mais cela ne l’empêche pas de rêver et notamment de mariage avec le fils de son patron du magasin de papier dans lequel elle travaille.
Un peu Emma Bovary, la jolie Hagit incarne une minorité dont on a peu l’habitude d’entendre parler quand il s’agit de cinéma israélien. Avec une actrice principale troublante et une image délicate et travaillée, Wedding Doll émeut et pose beaucoup de questions. Nitzan Gilady est un cinéaste à suivre.

Wedding Doll – Film Annonce from Bodega Films on Vimeo.

Wedding Doll (Hatuna MeNiyar), de Nitzan Gilady, avec : Moran Rosenblatt, Assi Levy, Roy Assaf, Israël, 2015, 82 min, Bodega films, sortie le 19 avril 2017.

Visuel : affiche du film

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Yaël Hirsch
Co-responsable de la rédaction, Yaël est journaliste (carte de presse n° 116976), docteure en sciences-politiques, chargée de cours à Sciences-Po Paris dont elle est diplômée et titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Sorbonne. Elle écrit dans toutes les rubriques, avec un fort accent sur les livres et les expositions. Contact : [email protected]

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