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[CRITIQUE] DOUZE ANS APRES, BRIDGET JONES TOUJOURS AUSSI DEJANTEE

[CRITIQUE] DOUZE ANS APRES, BRIDGET JONES TOUJOURS AUSSI DEJANTEE

05 October 2016 | PAR Aurélie David

Après Le Journal de Bridget Jones en 2001, Bridget Jones, L’Âge de Raison en 2004, Sharon Maguire nous livre douze ans après un nouvel épisode de la trépidante vie de notre héroïne British favorite sous le titre de Bridget Jones Baby ! Malgré quelques appréhensions, c’est finalement sous les éclats de rire que s’est terminée la séance.

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Elle nous avait manqué ! Et elle est enfin de retour ! Bridget Jones, cette trentenaire anglaise délurée, dans laquelle on s’est toutes un peu reconnue au moins une fois, que l’on soit jeune ou moins jeune, revient dans un troisième opus signé Sharon Maguire. Petit flash-back pour vous remettre à jour : dans les précédents films, Bridget (Renée Zellweger) avait longuement hésité entre le bad boy Daniel Cleaver (Hugh Grant) et le distingué Mark Darcy (Colin Firth). Mais à chaque fois, elle finit par tomber, un peu comme nous il faut l’avouer, dans les bras de Mark Darcy. Cette fois, plus de Daniel Cleaver ! Et plus de Mark Darcy non plus ! Après dix ans de vie commune, Bridget décide de quitter Mark. A quarante ans, elle se retrouve encore une fois célibataire (vous vous souvenez de la séquence « All By Myself » ? Et bien vous y aurez en quelque sorte encore le droit), mais un événement imprévu va changer sa vie : un bébé ! Mais qui est le père ? Oui parce qu’entre temps, elle aura bien sûr croisé le chemin d’un certain Jack Qwant (Patrick Dempsey), un quarantenaire américain beau gosse, et elle aura évidemment remis le couvert avec Mark Darcy. Oui, sinon ce ne serait pas notre Bridget Jones. Si les fans s’inquiétaient de voir leur héroïne nous décevoir, sachez que pour nous ce ne fut pas le cas. Des gaffes, des gaffes et encore des gaffes, la marque de fabrique de Bridget Jones, sont au rendez-vous pour notre plus grand plaisir ! Les deux seuls absents : le côté alcoolique de Bridget, bébé oblige, et sa grande culotte indescriptible. Mise à part ça, Renée Zellweger donne du pep’s à son personnage faisant de Bridget une femme complètement déjantée. Colin Firth, lui, en quarantenaire à la fois classe et coincé, reste fidèle à lui-même, c’est-à-dire parfait ! Et Patrick Dempsey, dans le rôle du charmeur, mais en plus sympa que Daniel Cleaver, ramène une touche de fraîcheur à cette comédie romantique. Une troisième suite loin d’être décevante, un film qui fait du bien, un bon moment passé devant l’écran ! Et vous, serez-vous team Jack ou team Mark ?

Bridget Jones Baby de Sharon Maguire. Comédie romantique britannique, irlandaise, française et américaine, 2 h 03. Avec Renée Zellweger, Colin Firth, Patrick Dempsey. Sortie le 5 octobre 2016.

Visuels : ©Affiche et bande-annonce officielles du film.

Machination (s) à la galerie Eric Mouchet à Paris
S.E.N.S. Vr : Je marche seul !
Aurélie David

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