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[Critique] Divergente 3, une suite qui affirme l’identité d’une saga

[Critique] Divergente 3, une suite qui affirme l’identité d’une saga

09 March 2016 | PAR Aurélie David

La suite des aventures de Tris Prior et Quatre reprend et ce n’est pas pour nous déplaire. Avec ce nouvel et avant-dernier opus de la saga phénomène Divergente, adapté des romans de Veronica Roth, nous découvrons enfin ce qu’il y a derrière le mur. Avec ses nouveaux personnages, un entre-deux fantastique science-fiction et toujours autant d’action, Robert Schwentke signe une suite cohérente et un film réussi.

[rating=3]

Extrait du synopsis officiel : Sous le choc, Tris et Quatre doivent fuir et franchir le mur encerclant Chicago. Pour la première fois, ils quittent la seule ville et famille qu’ils aient connues. Mais au-delà du mur se trouve un monde hostile qu’ils vont devoir affronter. Tris et Quatre doivent rapidement déterminer en qui ils peuvent avoir confiance alors qu’une bataille menaçant l’humanité toute entière est sur le point d’éclater…

Semblable à Hunger Games de Gary Ross puis de Francis Lawrence ou à Le Labyrinthe de Wes Ball, qui font partie de la nouvelle vague de ces sagas fantastiques pour adolescents et jeunes adultes, Divergente dispose des mêmes ingrédients clefs : la présence d’une héroïne tourmentée mais qui finis par prendre de l’assurance au fil des épreuves subies, d’un conflit social dans un monde futuriste doublé d’une lutte entre deux générations : d’un côté le bien, incarné par une jeunesse révoltée désireuse de changements pour un monde meilleur et de l’autre le mal, représenté par une frange d’adultes conservateurs, obsédés par le pouvoir et soucieux d’imposer leur loi. Beaucoup d’action et une incontournable histoire d’amour entre les deux héros finissent d’achever cette recette à succès. Malgré ce scénario repris maintes et maintes fois, devenu un classique sans véritable surprise, Divergente réussit cependant le pari d’affirmer sa propre identité au fil de ses films. Dans ce troisième opus, le réalisateur Robert Schwentke donne plus d’épaisseur aux personnages et à leur histoire personnelle. En effet, on retrouve une Tris Prior et un Quatre beaucoup plus à même de nous emmener dans leur quête qu’auparavant. S’ils apparaissaient plutôt discrets, voire fades, dans les deux films précédents, ils s’imposent davantage dans cette suite. Bien présents à l’écran, leur volonté de réussir leur guerre nous incitent cette fois-ci à les suivre, à s’y attacher et à ne plus les lâcher. De plus, à l’instar des deux premiers épisodes où l’on suit essentiellement l’aventure des mêmes personnages : Tris Prior, Quatre, Peter, Caleb Prior et Christina, Divergente 3 se démarque par une rupture et par l’apparition de nouveaux visages. Tandis que les héros restent les mêmes, leurs ennemis changent de visage. Ce changement de cap insuffle un nouveau souffle à la trame de l’histoire qui nous entraîne dans une saga à part entière, et nous éloigne un peu plus de ses consœurs. Enfin, en se frayant une place à la croisée du fantastique et de la science-fiction, Divergente marque des points et donne rendez-vous à un bon divertissement. Espérons que la fin de la saga, prévue en 2017, confirmera cette indépendance nouvelle.

Divergente 3 : Au-delà du mur de Robert Schwentke. Avec Shailene Woodley, Theo James, Ansel Elgort. Fantastique. Américain. 2 h 01. Sortie le 9 mars 2016.

Visuels : ©Affiche et bande-annonce officielles du film.

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Aurélie David

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