Cinema
28e édition Premiers Plans : derniers jours de compétition

28e édition Premiers Plans : derniers jours de compétition

29 January 2016 | PAR Aurélie David

Dernière ligne droite pour les films en compétitions à Premiers Plans ce vendredi 29 janvier. Ce week-end, le palmarès sera dévoilé. En attendant, Toute La Culture vous fait revivre sa dernière journée dans les salles sombres de la cité angevine.

10 h 30. Rendez-vous au Gaumont Multiplexe d’Angers pour le court-métrage hollandais Un creux dans mon cœur de Mees Peijnenburg. Ce jeune réalisateur avait déjà présenté son film de diplôme, intitulé Even Cowboys Get to Cry, à Premiers Plans et qui avait remporté le Prix du public. « Parfois, des évènements surviennent qui réduisent tout au silence. Au point que plus rien ne fait sens. Comme si tout était bloqué » Cette phrase, énoncée dans les premières secondes par le personnage central, résume bien ce film énigmatique de Mees Peijnenburg. Dix minutes mêlant narration et visuel marquants.

10h40. Toujours bien installée dans son fauteuil rouge, Toute La Culture s’apprête à visionner un second film. Diamant noir, un long-métrage franco-belge d’Arthur Harari. Le pitch ? « Pier Ulmann vivote à Paris, entre chantiers et larcins qu’il commet pour le compte de Rachid, sa seule « famille ». Son histoire le rattrape le jour où son père est retrouvé mort dans la rue après une longue déchéance. Bête noire d’une riche famille diamantaire basée à Anvers, il ne lui laisse rien, à part l’histoire de son bannissement par les Ullmann et une soif amère de vengeance. Sur l’invitation de son cousin Gabi, Pier se rend à Anvers pour rénover les bureaux de la prestigieuse firme Ulmann. La consigne de Rachid est simple : « Tu vas là-bas pour voir, et pour prendre. » Mais un diamant a beaucoup de facettes… » Un premier long métrage sombre qui nous plonge au cœur de l’histoire du diamant d’Anvers. Un drame familial au scénario bien orchestré qui tend vers le thriller dans les dernières minutes. Devant l’écran, des centaines de spectateurs certes, mais une seule respiration haletante que l’on sent poindre lors du dénouement de l’histoire. A souligner, l’interprétation exceptionnelle de Niels Schneider dans le rôle principal.

Après un repas vite englouti, il est déjà temps pour Toute La Culture de se rendre au Grand Théâtre d’Angers pour une troisième séance. Une nouvelle fois, la bande-annonce de Premiers Plans commentée par l’acteur Vincent Lindon retentit sur le rythme des applaudissements du public. De l’ambiance, il n’en manque certainement pas à Premiers Plans. Et c’est dans cette atmosphère chaleureuse que débute Baden Baden, un film franco-belge de Rachel Lang avec notamment Salomé Richard, Claude Gensac et Swann Arlaud. Cette fois-ci, cette un pitch plus léger qui se déroule sous nos yeux : « Après une expérience ratée sur le tournage d’un film à l’étranger, Ana, 26 ans, retourne à Strasbourg, sa ville natale. Le temps d’un été caniculaire, elle se met en tête de remplacer la baignoire de sa grand-mère par une douche de plain-pied, mange des petits pois carotte au ketchup, roule en Porsche, cueille des mirabelles, perd son permis, couche avec son meilleur ami et retombe dans les bras de son ex. Bref, cet été-là, Ana tente de se débrouiller avec la vie. » Applaudi longuement, ce premier long-métrage est une jolie découverte. Un drame en toile de fond mais cassé régulièrement par des pointes d’humour. Rires et enthousiasmes ont accueilli ce film.

16 h 00. L’équipe du film a fait le déplacement à Angers pour la promotion de Baden Baden. Toute La Culture s’est rendue au débat qui a suivi la projection. Une rencontre animée entre la réalisatrice, les acteurs principaux, le producteur, la chef-opératrice et des spectateurs venus en nombre, avides de les féliciter et de les questionner. Une dernière journée intense en émotions donc pour Toute La Culture, passée du suspens au rire, qui quitte Premiers Plans des images pleins la tête. Rendez-vous bientôt pour le palmarès !

Visuel : ©Aurélie David

[Critique] « Encore heureux » : comédie sociale détonante avec Sandrine Kiberlain et Edouard Baer
[Critique] « Les premiers, les derniers » : errances grisâtres de Bouli Lanners et Albert Dupontel
Aurélie David

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration