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Les vernissages de la semaine du 22 juin

Les vernissages de la semaine du 22 juin

22 June 2017 | PAR Sarah Lapied

Comme chaque semaine, Toute La Culture a fait une petite sélection des vernissages d’expositions à ne pas manquer. Ce jeudi, le psychédélique Daniel Richter fait un tour par Paris après le Danemark et l’Autriche avant de repartir à Londres.

Jeudi 22 juin

Daniel Richter « Le Freak »

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Photo : © Lothar Schnepf

Le Freak est une exposition de nouvelles oeuvres de Daniel Richter dans son espace du Marais. Cette exposition coïncide avec une rétrospective de son travail présentée successivement au Louisiana Museum de Humlebaek, au 21er Haus de Vienne et, à partir du 1er juillet, au Camden Art Centre de Londres.

Ce nouvel ensemble de toiles, Le Freak, est une suite logique à la série Hello, I love you (2015-2016, Kunsthalle Schirn, Francfort), qui constitue une rupture radicale avec le style développé par l’artiste au cours des dix dernières années.

Dans ces nouvelles peintures, les figures et les formes sont plus explicites que dans la série de 2015/16, tout en conservant un degré d’abstraction, renforcé par les dégradés de couleur à l’arrièreplan: « C’est une étape presque logique dans mon travail qui implique de n’avoir plus que des bandes en arrière-plan qui façonnent un faux horizon comme dans une peinture de paysage «sublime». […] et puis il y a des éléments qui partent à la dérive, car je voulais situer mon travail quelque part entre un mouvement extrême vers l’avant et un mouvement extrême vers l’arrière », explique Daniel Richter.

Du Jeudi 22 juin 2017 au Samedi 29 juillet 2017. GALERIE THADDAEUS ROPAC. 7, rue Debelleyme, 75003 Paris

Samedi 24 juin

Neal Fox « Angels with Dirty Faces »

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© Central Illustration Agency

La Galerie Suzanne Tarasieve a le plaisir de vous annoncer la troisième exposition personnelle de Neal Fox. Empruntant son titre à un film policier américain de 1938 (réalisé par Michael Curtiz), Angels with Dirty Faces exploite la force de l’encre de Chine et du papier pour ressusciter les figures anthologiques de la contre-culture (musicale, artistique et littéraire).

Au milieu de ces figures iconiques et modernes résonne la voix de son grand-père, pilote britannique pendant la Seconde Guerre Mondiale (impliqué dans les raids aériens en Allemagne) qui en vint par la suite à écrire des romans de gare, à présenter des talk-shows et à fréquenter les bars de Soho, avec des artistes comme Francis Bacon. Et bien que Neal Fox ne l’ait que très peu connu, l’héritage de sa créativité et de son entrain se retrouvent dans ses narrations réalisées au pinceau.

Le travail de Neal Fox se distingue des formes d’art conceptuelles. Il est tout entier consacré au dessin à l’encre et à la culture contemporaine. Avec cette nouvelle exposition, l’artiste fait appel à des figures d’icônes, d’Arthur Rimbaud à David Bowie, qui, à la manière d’anges ou d’archanges, prennent le rôle de gardiens spirituels ou de messagers.

Vernissage le samedi 24 juin 2017. Du Samedi 24 juin 2017 au Vendredi 28 juillet 2017. Suzanne Tarasieve Galerie. 7, rue Pastourelle, 75003 Paris

“Vantablack” avec André Cadere, Miriam Cahn, Claire Chesnier, Jan Dibbets, Lena Hilton, Elodie Seguin, Francisco Tropa, Pieter Vermeersch, Franz Erhard Walther

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© Galerie Wolff

“Les artistes (et travaux) retenus pour cette exposition appartiennent à des histoires, générations et sensibilités complémentaires mais chacun d’entre eux a su (re)mettre en perspective voire déconstruire des ou la couleur(s) en les appliquant à des procédures, matériaux, supports et protocoles qui les ou la placent au cœur de leur propos respectif. Il nous a à ce titre semblé instructif afin d’accentuer cette dimension, persistance pour ne pas dire obsession chromatique de proposer quelques œuvres qui « débordent » sur les chronologies officielles de certains artistes et de convoquer des travaux de jeunesse qui à l’image du « Cadere avant Cadere » ou du « Dibbets avant Dibbets » posent les jalons d’interrogations qui vont se manifester dans un second temps. La présence de ces œuvres relayées par des pièces produites entre les années 1970 et aujourd’hui permet aussi de revenir sur un poncif visant à cloisonner le conceptualisme – plusieurs artistes de l’exposition y sont associés – dans une tonalité « neutre », Erik Verhagen, commissaire

Vernissage le samedi 24 juin 2017 ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h, et sur rendez-vous. Du 24 juin au 29 juillet 2017. Galerie Jocelyn Wolff. 78, rue Julien-Lacroix 75020 Paris

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Sarah Lapied

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