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Les vernissages de la semaine du 13 mars

Les vernissages de la semaine du 13 mars

13 March 2014 | PAR Enora Le Goff

Tous à vos galeries! Voici quelques-uns des vernissages de la semaine, entre revendication politique ou esthétique, la multiplicité des artistes et des supports vous laisse bien le choix!

Ce mardi a eu lieu le vernissage de l’exposition Paños – Prison break, un ensemble de dessins (de paños) faits au crayon bien souvent sur des mouchoirs par des condamnés mexicains. Ces oeuvres dessinées par le prisonnier cubain Boris Santamaria sont dans les prisons de Los Angeles de véritables moyens d’expression et de communication avec les familles. Liant la religion et la mort l’esthétique de ces dessins se retrouve aussi beaucoup dans l’univers du tatouage aujourd’hui. Galerie Christian Berst, 3-5, passage des gravilliers dans le IIIe- du 11 mars au 19 avril

Hier, mercredi a commencé l’exposition de Didier Rittener Ce matin les nuages sont géométriques à l’observatoire du BHV Marais (5e étage du magasin). L’artiste est le lauréat du prix Drawing Now 2013 (salon du dessin contemporain). Deux grands dessins de l’artiste recouvrent le couloir menant à une structure de bois et d’images se trouvant dans l’observatoire. Pour recouvrir les murs les dessins ont été étirés, modifiant ainsi la perception du spectateur, jouant avec la dimension et l’instabilité du point de vue.

Aujourd’hui jeudi, deux vernissages, le premier à la galerie Vanessa Quang (7 Rue des Filles du Calvaire dans le IIIe), présente des œuvres de quatre artistes parisiens évoquant les thèmes de la construction, de la déconstruction et de la ruine. Les différentes oeuvres et les différents supports apportent donc une réflexion sur la construction humaine soumise au temps, le tout sous un point de vue minimal et épuré. Archéologie du présent – par Martin Lord, Makingson Délivrance, Côme di Meglio et Eliott Paquet.
Le second a lieu  à Angoulême (Frac – Poitou-Charentes – 63 bd Besson Bey). Sleeping in a city that never wakes up des artistes David Brognon et Stéphanie Rollin vous plongent dans une ambiance nocturne. La multiplication des supports trouve toujours un écho dans le traitement qui est apporté aux lignes, au rangement, à tout ce qui peut créer un contenant et un contenu, on y retrouve toujours le motif de l’enfermement et du traitement de la lumière comme salvatrice.

Vendredi 14 c’est le vernissage de la seconde exposition de la jeune artiste Lucie Le Bouder, Black Line, à la galerie 22,48m² (30 rue des Envierges, XXe). Cette artiste mêle différentes formes et supports, à la fois peinture, sculpture, dessin et architecture. Son travail privilégie la création in situ ce qui lui permet de réellement travailler la place et l’idée de l’espace dans ses créations, les pièces les plus importantes de l’exposition étant un traitement et une déconstruction de plaques de plâtre apposées aux murs de la galerie, ainsi que de nombreux dessins au cutter.

Ce même vendredi a lieu le vernissage de l’exposition Woman with Sombrero de l’artiste Jill Magid à la galerie Yvon Lambert (108, rue Vieille du Temple – IIIe). Inspirée par des photographies personnelles et la correspondance de l’architecte mexicain Luis Barragán, Jill Magid invente un récit romantique qui présente l’architecte et Federica Zanco comme des amants passionnés, relation au sein de laquelle elle s’inscrit comme un tiers protagoniste jaloux.

francois ferrier

Voici un dernier, qui se passe à la galerie Tokonoma, côté appartement, 3 rue de Médicis, VIe. Le peintre François Ferrier y expose côté à côte ses nus et ses paysages avec des toiles de format divers qui invitent à la méditation et créent une atmosphère existentielle. Pour en savoir plus sur François Ferrier et son art, lisez notre interview après avoir visité son atelier.(Après le vernissage, à voir sur rendez-vous dans le VIe ou en passant, 14 rue des Jardins Saint-Paul – IVe)

Pour finir la semaine en beauté allez donc samedi à la galerie Patricia Dorfmann (61, rue de la Verrerie – IVe) voir le vernissage de Unfinished Story de l’artiste Radenko Milak qui nous révèle à travers une galerie d’aquarelles, dont l’iconographie est inspirée du cinéma,  un questionnement sur le lien entre l’image culturelle commune et le public.

Visuel (c) : images des oeuvres, sites des galeries

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