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Le Rêve des formes

Le Rêve des formes

14 June 2017 | PAR Diane Royer

Déambulez dans un univers expérimental et onirique, venez découvrir « Le Rêve des formes » au Palais de Tokyo (Paris), du 14 juin au 10 septembre 2017, à l’occasion du vingtième anniversaire du Fesnoy – studio national des arts contemporains.

“Un laboratoire de recherches”

Le Rêve des formes, fruit de travaux de longue haleine, rencontre de l’art et la science le temps d’une exposition, apparaît également comme l’aboutissement de recherches pluridisciplinaires menées sur la question de la morphogénèse, du devenir insondable des formes.

On y découvre, par exemple, la vidéo de l’artiste Hicham Berrada, du chercheur Sylvain Courrech du Pont et de l’architecte Simon de Dreuille, captant les mouvements du sable entre des obstacles dans un espace donné. En poursuivant l’exposition, on s’aperçoit ensuite qu’il s’agit en réalité d’une série de photographies d’une maquette automatisée exposée quelques salles plus loin.

“Dépassement des possibles”

Thématique, cette exposition traite des représentations nouvelles du monde rendues possibles par les découvertes scientifiques et techniques récentes. La cloison séparant le réel et la science-fiction est alors déplacée, le champ du perceptible repoussé.

Des photographies figées au Rayon X, d’autres représentant l’imperceptible, des œuvres vivantes et évolutives, et tant d’autres… La variété des œuvres, par leurs matériaux, leurs techniques de création, leur rapport à l’espace muséal rend compte, à sa manière, de la richesse de ces possibles et de l’étendue de ce champ d’investigation. On se surprend à s’émerveiller devant ces innovations, à rêver à un horizon toujours plus large, à franchir la barrière de l’impossible. Le futur s’invite dans notre présent.

Cet événement culturel n’est pas sans rappeler l’exposition au musée national d’art moderne – Centre Pompidou (Paris), « Imprimer le monde », à ne manquer sous aucun prétexte !

 

Cette aventure s’associe parfaitement avec une des autres expositions de l’été du Palais de Tokyo, « Dioramas » traitant également de la dichotomie, inquiétante étrangeté, entre le vivant et le mort, entre le naturel et l’artificiel, le réel et le factice.

Visuels :

Dora Budor, Sonoro, 2016, Modified parabolic lamp fixture LEDs, motion-sensitive, Arduino system, metal hardware, 3d printed enclosures, polyurethane foam inserts, urethane, resin, dye, amphibian props used in the film Magnolia (1999), 45 x 21 x 9 cm. Courtesy of the artiste and New Galerie, Paris. Produced with the support of Fabien Pacory Advisory, China

Katia Novitskova, Approximation V, 2013, impression numérique sur aluminium, support plastique, 125 x 140 x 35 cm. Photo : Nils Klinger. Courtesy de l’artiste et Kraupa-Tuskany Zeidler, Berlin.

Marie-Jeanne Musiol, Nébuleuses végétales. Corps de lumière no 665 (Feuille), 2005-2017. Electromagnetic photography, 18.42 cm x 13.34 cm. Photo : Marie-Jeanne Musiol. Courtesy Pierre-François Ouellette art contemporain – Montréal

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Yaël Hirsch
Co-responsable de la rédaction, Yaël est journaliste (carte de presse n° 116976), docteure en sciences-politiques, chargée de cours à Sciences-Po Paris dont elle est diplômée et titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Sorbonne. Elle écrit dans toutes les rubriques, avec un fort accent sur les livres et les expositions. Contact : [email protected]

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