Expos
HyberDUBUFFET, une surprenante mécanique de pensée

HyberDUBUFFET, une surprenante mécanique de pensée

18 May 2017 | PAR Victoire Chabert

L’exposition HyberDUBUFFET présentée à la galerie Nathalie Obadia, du 18 mai au 13 juillet 2017, propose de découvrir les dialogues féconds qui unissent l’œuvre de ces deux artistes.

L’exposition réalisée en étroite collaboration avec la Fondation Dubuffet donne carte blanche à Fabrice Hyber, qui en assure le commissariat. Elle s’articule simultanément dans les deux espaces de la galerie Nathalie Obadia. L’univers riche mis en place dans HyberDUBUFFET, présente la variété significative des œuvres majeures ou plus intimes des deux artistes, qui s’imbriquent comme des puzzles.

Aujourd’hui, Fabrice Hyber nous propose une mise en situation de son œuvre, pour souligner ses rapports étonnants avec celle de Dubuffet. Durant les deux mois de l’exposition, il va installer son atelier dans l’un des espaces de la galerie. Les murs seront ses plans de maquette, les toiles qui les recouvrent ses carnets de notes, ses installations le support direct de sa réflexion comparative. Ainsi, il nous explique l’enchevêtrement de son processus créatif avec celui de Jean Dubuffet. Leurs méthodes s’attachant particulièrement à l’innovation permanente, et à l’invention d’espace de création.

Dans le second espace de la galerie, Fabrice Hyber a fait le choix d’exploiter de façon plus chronologique son rapport à l’œuvre de Dubuffet. Les créations se rencontrent, frictionnent et les ressemblances sont suggérées par une savante organisation de l’accrochage. La mise en scène de Fabrice Hyber juxtapose de façon surprenante les étapes de création et traduit l’idée que le monde se transforme sans rupture.

Par des rapprochements formels et fonctionnels, Fabrice Hyber invente une lecture de l’oeuvre de Jean Dubuffet. Il nous fait déborder des limites habituelles de l’art comme l’a fait Dubuffet en son temps. On retrouve chez ses deux artistes une même et très belle mécanique de pensée.

Visuels: Droits réservés

La nouvelle création de Philippe Decouflé : Should the show go on ?
Cannes, jour 2 : la nostalgie de Todd Haynes, rencontre avec l’équipe de Faute d’amour et Ouverture des sections parallèles
Victoire Chabert

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration