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Exploration polaire avec Charcot

Exploration polaire avec Charcot

12 September 2016 | PAR Camille Bardin

Jusqu’au 1e octobre à la Maison de l’Amérique Latine, l’exposition Quand Charcot gagnait le Sud se révèle comme étant un merveilleux carnet de voyage.

Il y a quatre-vingts ans l’emblématique commandant Jean-Baptiste Charcot disparaissait au large de la capitale Islandaise, Reykjavik, où il avait fait escale avec l’ensemble de son équipage. A l’occasion de cet anniversaire, l’Observatoire Photographique des Pôles a rassemblé une cinquantaine de photographies prises par les membres des équipages de deux expéditions dirigées par Charcot. La première au bord du Français entre 1903 et 1905 et la seconde dans le Pourquoi pas ? de 1908 à 1910. Pendant un mois cette exposition est accueillie par la Maison de l’Amérique Latine, Hôtel particulier du Boulevard Saint Germain devenu musée en 1946 où la famille Charcot a habité à la fin du XIXe siècle.

« La claire voie du carré est toute fleurie par de superbes jacinthes que Gain et Gourdon cultivent avec le plus grand soin ; il y a même une véritable lutte horticole entre eux. » Journal de bord de JB Charcot le 30 avril 1909.

Un voyage dans le temps et l’espace. C’est ce que propose cette exposition. Si le fait qu’on lui ait consacré qu’une salle peut surprendre en arrivant, la découvrir est un véritable plaisir. Les amoureux de la photographie seront conquis. Visiter cette exposition c’est comme découvrir la jeunesse de ses grands parents en photo avec les anecdotes croustillantes de sa grand mère. En effet, chaque photographie de l’exposition est accompagnée d’un extrait du journal de bord de Jean Baptiste Charcot. Grâce à cela, on imagine immédiatement l’ambiance qu’il devait y avoir au bord de ces bateaux du début du XXe siècle. Enfin, au centre de la salle, le pull d’un des membres de l’équipage est exposé. Sur la photo qui l’accompagne on découvre son propriétaire, fièrement installé sur le pont du bateau, habillé du fameux pull.

L’exposition est authentique et émouvante mais bien trop courte. On en redemande.

 Visuel: © Quand Charcot gagnait le Sud.

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Camille Bardin

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