Édito du 2 octobre : Blancheur, spleen et tendresse
Après la fiesta de la Nuit blanche à Paris, on engage une semaine toute en ombres portées, avec les interrogations de Marguerite Duras sur les dessous de la nature humaine au théâtre de l’Atelier ; avec les doubles coupables du résistant polonais, Jan Karski, dans les pages du roman « goncourable » de Yannick Haenel ; avec le rock à Fleur de peau de Prince Miaou. Et l’on découvre la misère trop humaine des clichés de Denise Colomb au Musée Jeu de Paume. Enfin, on se shoote à l’amertume poétique d’Emmanuel Da Silva, en showcase à la Fnac Montparnasse, mardi. Et oui, ça ne peut pas être les flons flons du bal tous les jours ! Petit coup de spleen, mais réflexif, pour ce début du mois d’octobre.
Ce soir, on rencontre l’immense Volker Schlöndorff (« Le Tambour), à la Cinémathèque. Après « Amen » de Costa-Gavras, la projection du nouveau film de Schlöndorff, « Le neuvième jour », devrait nous faire réfléchir sur l’Église et le Troisième Reich.
Samedi, c’est la Nuit blanche. 3 parcours d’artistes pour Paris. Demandez le programme !
Dimanche, on se précipite à la dernière minute sur l’une des dernières représentations de « La Douleur » de Marguerite Duras, avec Dominique Blanc à l’Atelier.
Lundi, on écoute la relève de Catpower et PJ Harvey : Prince Miaou.
Mardi, encore musique mais en live et gratuite : le spleen de Da Silva à la Fnac Montparnasse (17h).
Mercredi, on se passionne pour une femme roumaine vengeresse, filmée avec génie par un réalisateur anglais, avec « Katalin Varga » de Peter Strickland. Le soir, on s’offre petit pause rétro, avec l’ouverture des Vendanges de Montmartre, dont le parrain cette année est Charles Aznavour. On s’y voit déjà…
Jeudi, on se précipite voir les soleils mouillés des Pays-Bas dans l’Âge d’or de leur peinture, à la Pinacothèque.
La rédaction de la boîte à sortie vous souhaite une belle semaine !