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Christine Martin Adjointe au Maire de Dijon Déléguée à la culture à l’animation et aux festivals nous parle Des Nuits D’Orient

Christine Martin Adjointe au Maire de Dijon Déléguée à la culture à l’animation et aux festivals nous parle Des Nuits D’Orient

24 November 2017 | PAR Amelie Blaustein Niddam

Christine Martin, Adjointe au Maire de Dijon, Déléguée à la culture à l’animation et aux festivals nous parle des Nuits d’Orient, un magnifique et large festival qui se tient à Dijon jusqu’au 10 decembre.


Les Nuits d’Orient est un festival pluridisciplinaire, est-ce qu’il intervient dans toute la ville ?

Les Nuits d’Orient sont non seulement présentes sur toute la ville de Dijon mais aussi sur la Métropole dijonnaise, avec une volonté d’ouverture à tous les publics, dans tous les lieux, qu’ils soient dédiés à la culture ou pas… Théâtres, MJC, centres sociaux, écoles, bibliothèques, lieux patrimoniaux, musées, nous sommes partout, y compris dans les haltes-garderies, les EHPAD et à la maison d’arrêt !

Comment s’est décidée la programmation, démente, vous parlez de 101 rendez-vous ! 

Depuis l’origine – ce festival en est à sa 18ème édition et a réellement pris son essor il y a une quinzaine d’année – nous nouons des partenariats forts avec les établissements culturels, les structures socioculturelles, les associations, les habitants…
La programmation riche et extrêmement diversifiée que vous évoquez se construit avec tous ces partenaires mais les artistes nous contactent aussi directement. L’enjeu est de mêler pratiques amateurs et professionnelles, ateliers et présentation de spectacles, médiation. Nous avons une réelle volonté de concerner tous les publics, de nouer des échanges, nous sommes ouverts et accompagnants.
Nous traversons tous les genres, musique, poésie, théâtre, danse, cinéma, arts plastiques, mais aussi gastronomie, calligraphie… Les Nuits d’Orient sont extrêmement fédératrices et ceux qui ont envie d’y apporter leur contribution sont de plus en plus nombreux.

Vous offrez la chance aux amateurs de prendre une place, via des ateliers et des projets participatifs. Pouvez-vous m’en dire plus ?

Avec ce festival, et de façon générale à Dijon, nous nous sommes fixés l’objectif d’une large participation. Nous ne souhaitons pas nous adresser uniquement à celles et ceux qui fréquentent les établissements culturels, nous avons l’ambition d’entraîner avec nous tous ceux qui ne se sentiraient pas autorisés à venir…
Les ateliers et projets participatifs de même que les créations d’artistes et d’habitants sont un excellent moyen de toucher tous les publics.
Quand nous menons un travail avec les enfants, ils amènent leurs parents à la restitution. Les enfants sont d’excellents ambassadeurs.
Associer les pratiques amateurs procède aussi d’une volonté de décloisonnement des publics et des styles. Nous attachons une importance très particulière, à Dijon, à l’éducation artistique et culturelle, à la valorisation de celles et ceux qui ont une pratique artistique. Faire c’est aussi se donner la possibilité d’aller voir ce que les autres proposent. Faire ensemble, guider aussi par des artistes professionnels, c’est questionner sa pratique et avancer sur de nouveaux chemins.
Vous savez, en cette période de tensions budgétaires que connaissent toutes les collectivités, le Maire de Dijon, François Rebsamen, vient encore de réaffirmer que la culture serait toujours une priorité dans notre ville et nous nous attachons à ce que ce souhait puisse être une réalité pour toutes et tous.
 
Le thème, l’Orient, est-il un axe militant pour le vivre-ensemble ?

Si vous me posez cette question c’est que ça ne vous a pas échappé, nous ne sommes pas dans l’orientalisme ou dans le décorum. A travers les actions portées, les débats proposés, les expositions, nous souhaitons cultiver l’ouverture d’esprit, la connaissance de l’autre, l’envie de comprendre, de découvrir le monde, ses cultures et tous nos voisins, voisines !
Nous sommes riches dans notre diversité, nous croyons que « l’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne », l’isolement et le repli, la peur, l’intolérance doivent être combattus, la culture, l’art, l’émotion sont de parfaits vecteurs de fraternité et de partage. Dans un monde qui voit se propager les plus sombres idées, il est urgent de donner envie d’humanité.
 
Comment va se dérouler la sécurité des Nuits d’Orient ?

Nous sommes extrêmement vigilants sur ces questions, nous respectons les consignes du plan Vigipirate. Nous pratiquerons des contrôles visuels des sacs, des manteaux, nous aurons une sécurité discrète mais présente et efficace. Le but étant que chacun se sente bien et passe un moment agréable et serein. C’est important quelque soit la manifestation que nous organisons d’ailleurs.

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Amelie Blaustein Niddam
C'est après avoir étudié le management interculturel à Sciences-Po Aix-en-Provence, et obtenu le titre de Docteur en Histoire, qu'Amélie s'est engagée au service du spectacle vivant contemporain d'abord comme chargée de diffusion puis aujourd'hui comme journaliste ( carte de presse 116715) et rédactrice en chef adjointe auprès de Toute La Culture. Son terrain de jeu est centré sur le théâtre, la danse et la performance. [email protected]

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