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Les carnets secrets de Léonard de Vinci mis en ligne par la British Library

Les carnets secrets de Léonard de Vinci mis en ligne par la British Library

13 December 2017 | PAR Stacie Arena

Baptisé le Codex Arundel par la British Library, ce carnet numérique regroupe pas moins de cinq cent soixante dix pages de notes secrètes écrites par Léonard de Vinci, jusqu’à présent jamais dévoilées. Machines volantes, dessins révolutionnaires, pensées sauvages… vous pénétrez dans le monde de Léonard de Vinci avec trois siècles de retard. 

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Quelques collectionneurs avaient connaissance de cette mine d’or, sans jamais vraiment la toucher du doigt. Désormais, cette compilation de carnets de l’inventeur est disponible en ligne, numérisés un à un par la British Library. Ce projet ne date pas d’hier, puisqu’il a été entamé en 2007 en partenariat avec Microsoft sous le nom de “Turning the Pages 2.0 “, qui proposait aux internautes de parcourir les pages du carnet, avec des annotations sur le travail du peintre.

The Guardian raconte qu’après la mort de l’artiste, c’est un de ses étudiants, Francesco Melzi, qui a “ramené en Italie un bon nombre de ses manuscrits et dessins (…) Les héritiers de Melzi, inconscients de l’importance de ces manuscrits, s’en sont débarrassés progressivement”. Parmi ces nombreux travaux numérisés par la British Library, nous pouvons découvrir entre autres, les schémas de diverses machines comme l’aéroplane, l’hélicoptère, le parachute ou encore l’automobile.

Cependant, Léonard de Vinci avait toujours pris le soin de coder ses écrits, pour ne pas être déchiffré par le commun des mortels. C’est loupé pour l’artiste italien, puisque la technologie semble avoir eu raison de sa volonté.

L’effet miroir notamment, souvent utilisé dans ses notes, a été vaincu à la vitesse éclair. Le plus compliqué reste quand même de décoder le langage sibyllin si propre à l’artiste, dans lequel nous pouvons lire aujourd’hui avec ironie : « Je doute, ô Grecs, qu’on puisse faire le récit de mes exploits, quoique vous les connaissiez, car je les ai faits sans témoin, avec les ténèbres de la nuit pour complice… ».

Visuels : © Codex Hammer, Wikipédia

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