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King’s game t1 : New (Evil) game

King’s game t1 : New (Evil) game

25 February 2013 | PAR Sandra Bernard

Habitué des thrillers, Ki-oon nous propose cette fois-ci non pas une enquête policière mais bien un huis clos oppressant et implacable : King’s game.

Tout commence comme une simple farce. Les élèves d’une classe de seconde sont réveillés en pleine nuit par un étrange sms qui met au défi deux d’entre eux de s’embrasser. Tout le monde le prend à la légère et les deux lycéens s’exécutent. C’est ainsi que débute le  “King’s Game”.  Les voila pris dans le sordide engrenage où chaque jour est marqué par un nouveau défi toujours plus rude pour les victimes. Bien vite, il faut se rendre à l’évidence, ceux qui refusent de s’exécuter dans les 24h meurent dans d’étranges circonstances.

La panique s’empare alors de la classe, quel sera le prochain ordre du roi, qui sera la prochaine victime. Pour sauver sa vie, chacun tente de trouver des alliés et n’hésite pas à trahir sa parole et ses amis. Le doute plane, suicides ou meurtres ? Puissance occulte ou criminel de chair et de sang ?  Qui des 32 élèves parviendra à survivre et quel est le but réel de ce jeu morbide?

A mi chemin entre le cultissime Battle royal, Judge et des animés du calibre d’AnotherKing’s Game est un véritable phénomène au Japon. Publié à l’origine sur un célèbre portail japonais de fan fiction à l’instar de 50 nuances de Grey, les différents chapitres de la série ont, en tout, été lus plus de 30 millions de fois, un vrai record en la matière. Adapté en manga, puis en film, King’s Game continue de faire frissonner les japonais depuis 2009. Le format court en seulement 5 tomes permet un rythme de narration soutenu qui ne laisse jamais retomber la pression. Les drames s’enchainent, les humiliations aussi. Tous veulent se sortir de cette situation infernale, mais comment faire lorsque l’on ne connait pas les règles du jeu. Très vite, les personnalités se dessinent. Ce jeu fait ressortir les instincts profonds de chacun des protagonistes et c’est loin d’être flatteur. A bas la morale, seule la survie compte, d’autant que, comme toujours, le loup est peut être bien dans la bergerie.

Côté dessin, rien à redire, c’est fin, détaillé et dynamique. Les personnages sont parfaitement identifiables et très expressifs. Mention spéciale pour la couverture au reflet glaçant.

© Hitori Renda, Nobuaki Kanazawa 2010 / Futabasha Publishers Ltd.

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Sandra Bernard
A étudié à l'Université Paris Ouest Nanterre la Défense l'Histoire et l'Histoire de l'Art. Après deux licences dans ces deux disciplines et un master recherche d'histoire médiévale spécialité histoire de l'Art dont le sujet s'intitulait "La représentation du costume dans la peinture française ayant pour sujet le haut Moyen Âge" Sandra a intégré un master professionnel d'histoire de l'Art : Médiation culturelle, Patrimoine et Numérique et terminé un mémoire sur "Les politiques culturelles communales actuelles en Île-de-France pour la mise en valeur du patrimoine bâti historique : le cas des communes de Sucy-en-Brie et de Saint-Denis". Ses centres d'intérêts sont multiples : culture asiatique (sous presque toutes ses formes), Histoire, Histoire de l'Art, l'art en général, les nouveaux médias, l'art des jardins et aussi la mode et la beauté. Contact : sandra[at]toutelaculture.com

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