Le dictionnaire de l’Académie française, garant du bon usage, s’enrichit de 4.000 mots nouveaux
Jeudi, les académiciens présenteront le troisième tome du Dictionnaire de l’Académie française, enrichi de 4.000 mots nouveaux. En vente depuis le 23 novembre, il débute à Maquereau et s’arrête à Quotité.
Le premier tome du Dictionnaire de l’Académie française qui s’étend de A à Enzyne, est paru en 1992 tandis que le deuxième, de Eocène à Mappemonde, est publié en 2000. Le dictionnaire de l’Académie française qui n’a aucune velléité encyclopédique, historique ou étymologique est avant tout garant du bon usage de la langue. Il s’agit d’un dictionnaire qui “sert ou devrait servir de référence à tous les autres”, explique l’Académie.
La Commission du dictionnaire, présidée par le secrétaire perpétuel Hélène Carrère d’Encausse, est composée d’une dizaine d’académiciens. Elle est épaulée par des universitaires qui assurent les recherches, les propositions d’entrées ainsi que les vérifications et les corrections. Il n’est pas question de subir “des modes saisonnières”, car “les expressions nées de la dernière pluie s’en iront avec la sécheresse suivante”, écrivait Maurice Druon, secrétaire perpétuel de l’Académie française, décédé en 2009. Ce dernier rejetait aussi la féminisation ainsi que les néologismes “dont beaucoup ne doivent leur apparition qu’à l’ignorance ou l’oublie des bons termes existants depuis fort longtemps”.
Parmi les mots présents dans ce troisième tome, voici une petite sélection personnelle : marketing, masochisme, métro, patchwork, micro-onde, mater, popotin, prêchi-prêcha.
En ce qui concerne le quatrième tome, il est progressivement publié en fascicule, au fur et à mesure de l’avancement des travaux, dans les documents administratifs du Journal officiel. Le Dictionnaire de l’Académie française, vendu en librairie, est également disponible gratuitement sur son site internet, ici.
